Depuis mardi dernier, une vidéo circule sur les
réseaux sociaux montrant des personnes en tenue de protection entourant
un jeune vendeur d’oranges ambulant, soupçonné d’être atteint du
coronavirus.
La scène montre qu’aussitôt, la panique s’empare des passants car ils ont, pour la plupart d’entre eux, acheté auprès du vendeur des oranges.
Par curiosité, la foule commence à s’approcher pour comprendre et finit par découvrir qu’il s’agit là d’une caméra cachée que prépare une chaîne de télé privée en vue d’une diffusion durant le mois de Ramadhan. Si les comédiens ont fini par justifier leur caméra cachée par l’envie de sensibiliser à la prévention, beaucoup parmi les passants, ainsi qu’un autre vendeur se sont insurgés contre eux, expliquant que la situation est telle qu’elle n’a pas besoin de davantage de fausses rumeurs et de frayeurs.Les réseaux sociaux se sont alors saisis de l’affaire pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié d’irresponsabilité en semant la peur.
De son côté, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) avait diffusé, suite à cela, un communiqué pour rappeler aux médias leur rôle et de ne pas relayer de fausses informations et encore moins d’utiliser la situation actuelle en effectuant de telles émissions.
Le réalisateur de l’émission en question a aussitôt présenté des excuses via sa page Facebook ainsi que sur une chaîne de télé locale, où il a rappelé qu’il réalise des caméras cachées depuis près de 36 ans et que tout au long de son parcours, il n’avait jamais reçu autant de critiques sur l’une de ses caméras cachées, comme c’est le cas pour celle sur le coronavirus.
L’on saura qu’hier samedi, il a été convoqué par la police pour une enquête autour de cette affaire.
Amel Bentolba
La scène montre qu’aussitôt, la panique s’empare des passants car ils ont, pour la plupart d’entre eux, acheté auprès du vendeur des oranges.
Par curiosité, la foule commence à s’approcher pour comprendre et finit par découvrir qu’il s’agit là d’une caméra cachée que prépare une chaîne de télé privée en vue d’une diffusion durant le mois de Ramadhan. Si les comédiens ont fini par justifier leur caméra cachée par l’envie de sensibiliser à la prévention, beaucoup parmi les passants, ainsi qu’un autre vendeur se sont insurgés contre eux, expliquant que la situation est telle qu’elle n’a pas besoin de davantage de fausses rumeurs et de frayeurs.Les réseaux sociaux se sont alors saisis de l’affaire pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié d’irresponsabilité en semant la peur.
De son côté, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) avait diffusé, suite à cela, un communiqué pour rappeler aux médias leur rôle et de ne pas relayer de fausses informations et encore moins d’utiliser la situation actuelle en effectuant de telles émissions.
Le réalisateur de l’émission en question a aussitôt présenté des excuses via sa page Facebook ainsi que sur une chaîne de télé locale, où il a rappelé qu’il réalise des caméras cachées depuis près de 36 ans et que tout au long de son parcours, il n’avait jamais reçu autant de critiques sur l’une de ses caméras cachées, comme c’est le cas pour celle sur le coronavirus.
L’on saura qu’hier samedi, il a été convoqué par la police pour une enquête autour de cette affaire.
Amel Bentolba