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Les Russes enclins à exiger une augmentation de leur quota de production L’autre «revers» de la remontée des prix du pétrole

Si l’institution qu’est la Bank of America persiste dans ses projections pour dire que le pétrole est parti pour connaître la hausse de son prix la plus rapide depuis 30 ans, rejoignant ainsi d’autres analyses qui prédisent à moyen terme de beaux jours pour l’or noir, il est toutefois quelques craintes émises çà et là toujours au sujet du prix mais dans l’immédiat. À commencer par l’impact des décisions que prendront les membres d’Opep + à l’issue de leur réunion prévue, en principe, pour demain, jeudi.
La discipline dont font preuve des membres de l’Opep+ a été pour beaucoup dans la remontée spectaculaire des cours des deux barils de pétrole de référence, notamment depuis le début janvier, après la réunion désormais mensuelle des signataires de l’accord de réduction de la production afin de stabiliser les prix. L’effort est surtout à mettre au crédit des 13 pays membres de l’Opep dont la production totale s'élevait à 24,89 millions de barils/jour (b/j) le mois dernier, avec une mention toute particulière à l'Arabie Saoudite qui a atteint une réduction de 850 000 b/j de sa promesse de réduction de 1 million de b/j, comme stipulé par l’accord Opep+, selon une enquête de Reuters qui a également établi que la production totale de pétrole a diminué en février grâce aussi à la «disparition» du marché des exportations angolaises et libyennes de brut. Selon les données révélées par l’agence de presse américaine, la production totale de pétrole brut des 13 membres de l'Opep s'élevait à 24,89 millions de b/j en février donc, alors que le mois d’avant, la production Opep avait atteint 25,5 millions de b/j, renforçant ainsi la remontée des cours au même moment où la demande reprenait notamment grâce aux pays d’Asie où la machine économique a repris sur de bonnes bases. Ceci sans omettre l’effet positif induit par l’annonce, vers la fin janvier dernier, du début des campagnes à grande échelle de vaccination contre la Covid-19. Si, globalement, l’accord de réduction de la production a été respecté dans une très large mesure, il a été constaté toutefois, selon l’agence Reuters, que le premier producteur africain de pétrole, le Nigeria, a été au-delà de son quota d’environ 100 000 b/j, mais sans que cela influe sur la courbe ascendante des cours sur les deux marchés principaux. Des marchés qui, comme tout le monde, se sont mis depuis le début de cette semaine à guetter le moindre petit indice quant aux contours que prendront les discussions entre les membres de l’Opep+, principalement les deux grands «décideurs» que sont l’Arabie Saoudite et la Russie. Il se dit à ce sujet, tel que le rapportent des publications spécialisées américaines, qu’il faille s’attendre à ce que les Russes expriment leur attrait par les niveaux de prix atteints ces dernières semaines en faisant le forcing pour diminuer les restrictions de production à compter d’avril prochain.
On rappellera à ce titre que l’accord scellé en janvier, pas aussi aisément que prévu avant la tenue de la réunion, les 23 de l’Opep+ s’étaient entendus pour ne pas produire 7,125 millions de b/j en février puis 7,05 millions de b/j au titre de ce mois de mars.
Azedine Maktour

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