L’Union africaine s’est lancé de lourds défis :
extirper le continent des terribles problèmes dans lesquels il s’enlise
et tenter de le mettre sur la voie de la modernité. Hier à Kigali,
l’Afrique était en conclave.
Le sommet extraordinaire se préparait depuis un long moment déjà. Pour mettre toutes les chances de son côté, Moussa Faki, président de la commission de l’UA, a pris son bâton de pèlerin pour s’assurer de la disponibilité des pays concernés à soutenir les démarches dégagées.
Sa première visite officielle, il l’a réservée à l’Algérie où, dit-il, l’Organisation africaine bénéficie de solides appuis pour le règlement de dossiers politiques sensibles. Aux côtés des responsables algériens, il a lancé un appel qui n’est pas passé inapercu : «Il faut tout faire pour la réussite du sommet extraordinaire de Kigali» convoqué par Paul Kagamé, chef d’Etat rwandais et président en exercice de l’UA. Objectif : procéder officiellement au lancement de la zone de libre-échange continentale.
L’idée avait fait l’objet d’un intense débat interne lors du sommet de Johannesburg en 2015. Décision avait alors été prise d’englober le commerce de marchandises, de services, ainsi que l’investissement, les droits de propriétés intellectuelles et la politique de concurrence.
Le projet est ambitieux puisqu’il englobe le marché commun de l’Afrique orientale et australe, la communauté d’Afrique de l’Est, la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Union du Maghreb arabe et la communauté des Etats sahélo-sahariens.
Ce projet constitue l’un des axes prioritaires de l’UA qui «recommande aux Etats africains de parvenir à un accord sur la zone de libre-échange dans un délai ne dépassant pas les deux ans». Y parviendra-t-elle ?
R. N.
Le sommet extraordinaire se préparait depuis un long moment déjà. Pour mettre toutes les chances de son côté, Moussa Faki, président de la commission de l’UA, a pris son bâton de pèlerin pour s’assurer de la disponibilité des pays concernés à soutenir les démarches dégagées.
Sa première visite officielle, il l’a réservée à l’Algérie où, dit-il, l’Organisation africaine bénéficie de solides appuis pour le règlement de dossiers politiques sensibles. Aux côtés des responsables algériens, il a lancé un appel qui n’est pas passé inapercu : «Il faut tout faire pour la réussite du sommet extraordinaire de Kigali» convoqué par Paul Kagamé, chef d’Etat rwandais et président en exercice de l’UA. Objectif : procéder officiellement au lancement de la zone de libre-échange continentale.
L’idée avait fait l’objet d’un intense débat interne lors du sommet de Johannesburg en 2015. Décision avait alors été prise d’englober le commerce de marchandises, de services, ainsi que l’investissement, les droits de propriétés intellectuelles et la politique de concurrence.
Le projet est ambitieux puisqu’il englobe le marché commun de l’Afrique orientale et australe, la communauté d’Afrique de l’Est, la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Union du Maghreb arabe et la communauté des Etats sahélo-sahariens.
Ce projet constitue l’un des axes prioritaires de l’UA qui «recommande aux Etats africains de parvenir à un accord sur la zone de libre-échange dans un délai ne dépassant pas les deux ans». Y parviendra-t-elle ?
R. N.