Jamais l’humanité n’a été aussi pressée de finir l’année. Et pour cause : 2020 restera gravée dans la mémoire commune de l’humanité comme étant «l’année du virus». Celle où les États se sont empressés de fermer leurs frontières et où des dizaines de milliers d’avions sont restés cloués au sol… Les gestes les plus anodins, comme prendre ses enfants dans ses bras, sont devenus dangereux et apparaître en public sans être masqué, perçu comme signe d’incivisme.
Pouvait-on imaginer, au 1er janvier de cette année qui s’achève, que fermer les écoles et les mosquées, interdire les mariages et le Hadj, et, même, empêcher les gens d’accompagner les leurs à leur dernière demeure allaient devenir une revendication populaire que les pouvoirs publics étaient sommés d’exécuter au plus vite ?
Maudire cette horrible année et se réjouir de la voir vivre ses dernières heures est, donc, une réaction toute humaine. Tout comme l’est l’espoir d’un avenir meilleur. Ce même espoir qui nous fait souhaiter une bonne année 2021 à tous nos lecteurs.
