Après sa famille, la direction du parti se recueille
sur la tombe d’Aït Ahmed. Initiée par la section communale d’Aït Yahia
du FFS, la cérémonie de recueillement sur la tombe du fondateur du
parti, Hocine Aït Ahmed, à l’occasion du 3e anniversaire de sa
disparition, n’a pas échappé aux clivages qui ont surgi dernièrement
entre la direction actuelle du parti et la famille du défunt dirigeant
historique de la révolution et du front des forces socialistes, dont la
mémoire a été saluée séparément par les deux parties.
Après la cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt, organisée au village Aït Ahmed, presque dans l’intimité familiale, dans la journée du samedi 22 décembre, en présence des trois enfants et de la veuve du leader disparu auxquels se sont joints Salima Ghezali, entre autres, rares figures connues du FFS et de nombreux citoyens, c’était au tour des membres de la direction actuelle, à leur tête Ali Laskri, coordinateur de l’instance présidentielle, et M. Hadj Djilani, premierr secrétaire du FFS, de se recueillir, dans la journée d’hier, sur la tombe du leader charismatique disparu il y a trois ans.
La cérémonie, qui s’est déroulée en présence d’une foule nombreuse, de cadres et d’élus locaux et nationaux du parti ainsi que des représentants des partis marocain et tunisien qui ont pris part au meeting d’Alger organisé la veille par le parti, n’a pas donné lieu aux habituelles prises de parole ni aux démonstrations politiques de circonstance.
Ali Laskri et Hadj Djilani se sont limités à la lecture de la Fatiha et au dépôt d’une gerbe de fleurs sur la sépulture de Hocine Aït Ahmed. Une discrétion et une retenue qui en disent long sur le malaise qui traverse le parti sur fond de querelles de légitimité ; le souvenir douloureux consécutif à la disparition du père fondateur du front des forces socialistes, il y a trois ans, n’a pas permis de dissiper le grand malentendu étalé au grand jour, consécutivement aux dissensions organiques de ces derniers mois qui ont surgi au sein de l’appareil du parti et qui se sont illustrées par des radiations prononcées à l’encontre de certains cadres influents ou la mise à l’écart d’autres militants et figures qui pèsent dans l’échiquier du plus vieux parti d’opposition.
Un épisode qui n’a pas laissé indifférents des membres de la famille de Hocine Aït Ahmed dont les deux enfants Jugurtha et Salah n’ont pas hésité à prendre parti en faveur des militants et cadres sanctionnés et de dénoncer les orientations qui s’apparentent, à leurs yeux, à des dérives de la part de la direction actuelle.
S. A. M.
Après la cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt, organisée au village Aït Ahmed, presque dans l’intimité familiale, dans la journée du samedi 22 décembre, en présence des trois enfants et de la veuve du leader disparu auxquels se sont joints Salima Ghezali, entre autres, rares figures connues du FFS et de nombreux citoyens, c’était au tour des membres de la direction actuelle, à leur tête Ali Laskri, coordinateur de l’instance présidentielle, et M. Hadj Djilani, premierr secrétaire du FFS, de se recueillir, dans la journée d’hier, sur la tombe du leader charismatique disparu il y a trois ans.
La cérémonie, qui s’est déroulée en présence d’une foule nombreuse, de cadres et d’élus locaux et nationaux du parti ainsi que des représentants des partis marocain et tunisien qui ont pris part au meeting d’Alger organisé la veille par le parti, n’a pas donné lieu aux habituelles prises de parole ni aux démonstrations politiques de circonstance.
Ali Laskri et Hadj Djilani se sont limités à la lecture de la Fatiha et au dépôt d’une gerbe de fleurs sur la sépulture de Hocine Aït Ahmed. Une discrétion et une retenue qui en disent long sur le malaise qui traverse le parti sur fond de querelles de légitimité ; le souvenir douloureux consécutif à la disparition du père fondateur du front des forces socialistes, il y a trois ans, n’a pas permis de dissiper le grand malentendu étalé au grand jour, consécutivement aux dissensions organiques de ces derniers mois qui ont surgi au sein de l’appareil du parti et qui se sont illustrées par des radiations prononcées à l’encontre de certains cadres influents ou la mise à l’écart d’autres militants et figures qui pèsent dans l’échiquier du plus vieux parti d’opposition.
Un épisode qui n’a pas laissé indifférents des membres de la famille de Hocine Aït Ahmed dont les deux enfants Jugurtha et Salah n’ont pas hésité à prendre parti en faveur des militants et cadres sanctionnés et de dénoncer les orientations qui s’apparentent, à leurs yeux, à des dérives de la part de la direction actuelle.
S. A. M.