Placeholder

Rubrique Actualités

Pomme de terre Le mystère de la hausse des prix résolu

Scandale dans la filière de la pomme de terre. Des commerçants spéculateurs auraient été à l’origine de la flambée du prix du tubercule durant tout le mois de Ramadhan dernier. Ils auraient acquis la pomme de terre sur pied et gardée sous terre. Le Conseil national interprofessionnel de la filière de la pomme de terre qui a découvert cette pratique malhonnête n’a pas hésité à donner l’alerte.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Du nouveau dans l’épisode de la pomme de terre qui a atteint des prix exorbitants durant plusieurs semaines. L’affaire qui remonte au mois de ramadhan dernier connaît ces derniers jours un nouveau rebondissement. Des commerçants spéculateurs seraient à l’origine de la flambée inexpliquée du prix du tubercule.
Selon le Conseil national interprofessionnel de la filière de la pomme de terre (CNIFPT), certains commerçants ont acquis ce produit de large consommation sur pied et n’ont pas procédé à sa récolte. «En gardant la récolte achetée sous terre, des commerçants ont ainsi perturbé la disponibilité de la pomme de terre sur le marché national et augmenté ses prix», explique son président, Ahcène Guedmani.
Des agissements que cette organisation a dénoncés auprès des autorités concernées qui «ont vite réagi». «Il y a plus d’un mois, nous avons signalé ces pratiques, notamment à Mostaganem, aux autorités concernées qui ont réagi», affirme-t-il. Il précise, toutefois, que rien n’interdit à l’agriculteur de vendre sa production sur pied.
«La situation financière du fellah est souvent délicate. Il a besoin de payer ses factures, ses redevances et ses dettes, d’où le recours à ce type de transactions», dit-il, avant de souligner que de nombreux agriculteurs ont enregistré des pertes considérables durant les trois dernières années.
Le président du CNIFPT rappelle par ailleurs, le prix du tubercule qui a atteint 140 dinars le kilogramme sur les étals des marchés, durant les derniers jours du mois de Ramadhan. Pourtant, précise-t-il, son coût de revient ne dépassait pas 50 dinars chez le producteur. «Il est inconcevable que la pomme de terre arrive au consommateur à 140 dinars le kilo, soit près du triple de son prix initial», dit-il.
Soulignant la disponibilité de ce produit de large consommation sur le marché national, il assure que son prix de gros vacille actuellement entre 30 et 35 dinars le kilo.
Selon lui, le lancement des plantations de la pomme de terre d’arrière-saison en juillet prochain dans plusieurs régions du pays, dont la production sera prête pour approvisionner le marché national à partir du mois de décembre prochain, réconfortera davantage cette disponibilité et assurera également la stabilité des prix.
Une production d’arrière-saison dont plus de 60% proviennent d’El-Oued, de Ménéa et d’Ouargla. «Nous allons sensibiliser les agriculteurs à commencer leur plantation de cette pomme de terre, notamment ceux des régions du nord qui disposent de ressources hydriques pour l’irrigation», note Ahcène Guedmani.
Quant à la récolte actuelle dite de saison, il précise qu’elle contribuera au renouvellement des stocks du tubercule, notamment ceux destinés à la semence.
Ry. N.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Intempéries Quatre personnes secourues à Tizi-Ouzou

  2. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  3. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  4. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  5. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

  6. KFC Algérie ferme deux jours après son ouverture

Placeholder