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SITUATION EN TUNISIE Le PT dénonce les «immixtions étrangères»

©Samir Sid
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Le Parti des travailleurs est le troisième parti à réagir aux derniers développements politiques survenus en Tunisie qu’il dit suivre avec une «grande attention».
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué du secrétariat permanent de son bureau politique, le PT «dénonce énergiquement toutes les ingérences extérieures de l’Union européenne, des États impérialistes et du monde arabe et musulman ainsi que tout parti(e) extérieur(e)». Estimant que le «peuple est la source de tout pouvoir», le parti que dirige Louisa Hanoune affirme que le peuple tunisien «a le droit de décider librement de son sort, sans aucune immixtion externe, de dresser ses priorités, de choisir les moyens de satisfaire ses aspirations et exercer pleinement sa souveraineté, définissant lui-même la forme et le contenu des institutions dont il se dote». De ce fait, il est «le seul habilité à se prononcer sur les décisions qui engagent le présent et l’avenir de la Tunisie», ajoute le PT pour qui et comme «le rappellent les Tunisiens eux-mêmes, les mots d’ordre de la révolution de décembre 2010, le pain, l’emploi et la dignité nationale sont toujours d’actualité».
Aussi, le PT considère que «comme toute révolution contrariée et non pas morte, la révolution tunisienne a repris son cours 10 ans après son déclenchement avec au centre des intérêts, les mêmes exigences socio-économiques et politiques».
Tout en s’abstenant de «toute immixtion dans les affaires de la Tunisie», le PT renouvelle son «soutien inconditionnel au peuple tunisien». Il faut noter que le PT est la troisième force politique à réagir aux derniers développements intervenus chez notre voisin de l’Est après le MSP et le mouvement el Binaa. Des événements qui se sont accélérés avec la double décision du Président tunisien de geler le Parlement durant un mois et de renvoyer le chef du gouvernement, s’octroyant ainsi, les pleins pouvoirs exécutifs en pleine crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19.
Suite à quoi, le chef de notre diplomatie a été reçu avant-hier au palais présidentiel de Carthage par Kaïs Saïed.
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, les deux parties ont abordé les relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement afin de permettre aux «pays frères» d’affronter de manière plus efficace les défis communs, dont la pandémie de coronavirus. Ramtane Lamamra et le Président tunisien ont, par la suite, abordé les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation au sein de la région du Maghreb, l’espace sahélo-saharien, ainsi qu’au sein du monde arabe.
Il faut rappeler que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est entretenu, la veille, au téléphone avec son homologue tunisien.
M. K.

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