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Dans un climat déjà tendu Le RND exige la reconnaissance des crimes commis par la France

Le Rassemblement national démocratique (RND) exige de la France la reconnaissance des crimes commis en Algérie. C’est son porte-parole qui l’affirme tout en tentant une dédramatisation des propos de Ahmed Ouyahia au sujet des harkis. Des déclarations qui interviennent dans une conjoncture faite de tensions entre Paris et Alger.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le parti de Ahmed Ouyahia réclame la reconnaissance des crimes de guerre commis par la France en Algérie. Son porte-parole affirme que les «barrières» existant entre les deux pays ne peuvent être supprimées sans ce préalable. Seddik Chihab, présent sur le plateau d’une chaîne de télévision, en a profité pour apporter des éclaircissements au sujet des propos tenus récemment par le patron du RND. Ce dernier avait étonné en demandant aux hommes d’affaires algériens de se rapprocher du lobby des pieds-noirs pour leur faciliter la pénétration du marché français.
Des propos qui avaient soulevé un tollé. Pas de quoi pourtant, estime le porte-parole du RND, qui affirme que les propos de Ouyahia avaient fait l’objet d’extrapolations et ne pouvaient être compris que comme une démarche purement économique ne visant nullement à porter atteinte à la famille révolutionnaire. La sortie du porte-parole du RND intervient dans un contexte fait de tensions entre les deux capitales française et algérienne.
La restriction du quota des visas octroyés par la France aux Algériens pollue les relations entre les deux pays même si, officiellement, aucune voix autorisée n’a commenté les dernières mesures prises par la France à l’exception du ministre des Affaires étrangères qui a choisi la prudence.
Abdelkader Messahel a affirmé que les récentes mesures étaient «des politiques protectionnistes menées par certains pays. Lorsque vous avez le phénomène de la migration clandestine vers l’Europe, il faut réfléchir sur toutes les mesures qui ont été prises pour que l’Europe se referme. Des mesures prises pour décourager le phénomène de la migration clandestine» et d’ajouter que «nous avons des accords avec des pays européens. Les choses se passent normalement, les demandes se font, les visas sont accordés. Il y a parfois des dépassements. Nous sommes en train de les gérer d’une manière à préserver la dignité humaine et la dignité des Algériens». Une réaction des plus prudentes au moment où le pays faisait face à une pression grandissante de la part des pays européens au sujet de la gestion du flux migratoire. A la recherche de sous-traitants capables de stopper les migrants avant qu’ils ne rejoignent leurs pays de destination, l’Europe s’est heurtée à une fin de non-recevoir de la part de l’Algérie qui refuse catégoriquement l’idée d’implanter sur son territoire des camps de rétention de migrants. Une position que l’Europe semble vouloir faire payer à l’Algérie en décidant de régler le problème de la migration en amont. La France donne le la en réduisant de manière drastique le quota de visas octroyés aux Algériens. L’ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt, sollicité par la presse, a nié catégoriquement les informations faisant état de la réduction du quota de l’Algérie. Les faits sont quant à eux têtus : les refus sont plus nombreux et la tension est bel et bien installée entre Alger et Paris.
N. I.

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