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En dépit de la reprise des corrections du bac Les correcteurs se plaignent des conditions de travail

Reprise de l’opération de correction des copies du baccalauréat dans l’ensemble des centres de correction ayant connu des perturbations. Les correcteurs continuent, cependant, de se plaindre des conditions dans lesquelles ils travaillent. Ils dénoncent l’intervention répétée de la tutelle dans l’élaboration des barèmes.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les enseignants correcteurs ont repris leur travail dans les centres de Médéa, El-Oued et Biskra. Les enseignants des centres de correction de Berrouaghia ont été les derniers à reprendre les corrections. Une commission ministérielle s’est déplacée dans la wilaya pour s’enquérir des raisons ayant amené les enseignants à cesser le travail. Ces derniers protestaient contre la suspension de leurs collègues. Une suspension jugée injuste.
En dépit de cette reprise, les conditions dans lesquelles travaillent les correcteurs continuent de les faire réagir. Qu’il s’agisse du nord ou du sud du pays, les enseignants se plaignent de la chaleur étouffante dans les salles où ils corrigent les copies. Des conditions, estime Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, qui ne mettent pas l’enseignant dans les meilleures dispositions pour corriger.
L’absence de climatiseurs, même dans le Sud où la canicule sévit depuis quelques jours, oblige les correcteurs à subir des températures élevées. C’est pour cette raison que ceux des wilayas de Biskra et d’El-Oued avaient protesté. Même les enseignants exerçant dans les grandes villes ne sont pas mieux lotis. Ils sont également soumis aux mêmes conditions. En plus de ces aspects purement matériels, les correcteurs se plaignent également de l’intervention de la tutelle dans l’élaboration des barèmes.
Le porte-parole du Cnapeste explique que, d’ordinaire, les enseignants découvrent le barème le premier jour, le discutent puis l’ajustent en fonction des erreurs qu’ils découvrent en cours de correction.
Les enseignants et les inspecteurs, dit-il, avaient jusque-là les coudées franches avant que, dit-il, cette opération purement pédagogique ne soit gérée de manière administrative.
Jeudi dernier, les enseignants mobilisés pour la correction des copies au niveau des deux centres de Berrouaghia avaient stoppé les corrections pour se solidariser avec deux de leurs collègues suspendus par le directeur de l’éducation.
Les deux enseignants en question avaient été affectés à la surveillance du baccalauréat au niveau de l’établissement pénitentiaire de Berrouaghia. Ils ont, selon les témoignages de leurs collègues, refusé de cautionner une tentative de fraude collective.
A El-Oued, les enseignants affectés au centre de correction Abdelkader-El-Yadjouri ont également suspendu les corrections. Ils se plaignent des conditions dans lesquelles ils effectuent leur travail en l’absence de climatiseurs et de conditions d’hébergement acceptables. Même scénario à Biskra.
N. I.

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