La Fédération nationale des commerçants de gros de
l’agroalimentaire compte réactiver le dossier du projet du nouveau
marché de gros en sommeil depuis 2018. Il s’agit de la mise en place
d’un « véritable » marché de gros avec toutes les commodités, qui
s’étale sur une superficie de 80 ha regroupant plus de 1 000 commerçants
et générant 2 500 postes d’emploi.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - C’est Guebli Saïd, le représentant des grossistes du commerce des produits alimentaires de la wilaya d’Alger, qui l’a affirmé hier au cours d’une conférence de presse au siège de l’UGCAA.
Par le biais de cette rencontre, le président de la FNCG compte lancer un appel au ministre du Commerce afin de réactiver le projet initié en 2018 et soumis à l’ancien ministre du Commerce. Il s’agit, selon lui, d’une assiette foncière de 80 ha située à Birtouta qui servira à un marché de gros de l’agroalimentaire, un projet totalement autofinancé par les commerçants eux-mêmes, ceux-là mêmes qui exercent actuellement dans les « pires » conditions à Oued Smar, dans l’exiguïté et à la source des nuisances causées aux riverains en raison du mouvement des centaines de camions qui viennent charger ou décharger la marchandise. De plus, ajoute le président de la Fédération nationale des commerçants de gros, l’actuel marché de gros de l’agroalimentaire est mal desservi en matière d’accès des camions de gros tonnage.
Et de préciser, à ce sujet, que le projet soumis au ministre du Commerce en 2018 présente un marché de gros situé à proximité de l’autoroute Est-Ouest, offrant toutes les conditions de transit de la marchandise vers d’autres wilayas.
De par son caractère régional, le futur marché, en accueillant un nombre important de distributeurs, permet non seulement la disponibilité du produit mais aussi la concurrence qui génère la baisse des prix et évite toute forme de spéculation, a souligné l’animateur de la conférence de presse.
En marge de la rencontre, le premier représentant des commerçants de gros des produits alimentaires avoue que l’initiative tend à sensibiliser les pouvoirs publics et à leur tête l’actuel ministre dans l’espoir de rouvrir le dossier du marché de gros de Birtouta qui gît dans les tiroirs de la tutelle depuis 2018. Par la même occasion, il citera le cas du marché de gros bâti à l’intention de 80 distributeurs et devant employer 500 travailleurs demeuré fermé depuis 2004. Et de ce fait, il estime que la rencontre d’hier s’inscrit dans la démarche du ministre du Commerce Kamel Rezzig.
Quant à la disponibilité des produits durant le mois de Ramadhan, Guebli Saïd avoue que le problème ne se pose pas en raison de l’abondance du produit national ces dernières années. Pour lui, les 1 000 distributeurs prévus au marché de Birtouta sont appelés à détenir une masse importante de produits divers liés à l’alimentation générale, et, de ce fait, favoriseront un excédent de l’offre sur la demande qui influera positivement la qualité des prix sur le marché de détail.
A. B.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - C’est Guebli Saïd, le représentant des grossistes du commerce des produits alimentaires de la wilaya d’Alger, qui l’a affirmé hier au cours d’une conférence de presse au siège de l’UGCAA.
Par le biais de cette rencontre, le président de la FNCG compte lancer un appel au ministre du Commerce afin de réactiver le projet initié en 2018 et soumis à l’ancien ministre du Commerce. Il s’agit, selon lui, d’une assiette foncière de 80 ha située à Birtouta qui servira à un marché de gros de l’agroalimentaire, un projet totalement autofinancé par les commerçants eux-mêmes, ceux-là mêmes qui exercent actuellement dans les « pires » conditions à Oued Smar, dans l’exiguïté et à la source des nuisances causées aux riverains en raison du mouvement des centaines de camions qui viennent charger ou décharger la marchandise. De plus, ajoute le président de la Fédération nationale des commerçants de gros, l’actuel marché de gros de l’agroalimentaire est mal desservi en matière d’accès des camions de gros tonnage.
Et de préciser, à ce sujet, que le projet soumis au ministre du Commerce en 2018 présente un marché de gros situé à proximité de l’autoroute Est-Ouest, offrant toutes les conditions de transit de la marchandise vers d’autres wilayas.
De par son caractère régional, le futur marché, en accueillant un nombre important de distributeurs, permet non seulement la disponibilité du produit mais aussi la concurrence qui génère la baisse des prix et évite toute forme de spéculation, a souligné l’animateur de la conférence de presse.
En marge de la rencontre, le premier représentant des commerçants de gros des produits alimentaires avoue que l’initiative tend à sensibiliser les pouvoirs publics et à leur tête l’actuel ministre dans l’espoir de rouvrir le dossier du marché de gros de Birtouta qui gît dans les tiroirs de la tutelle depuis 2018. Par la même occasion, il citera le cas du marché de gros bâti à l’intention de 80 distributeurs et devant employer 500 travailleurs demeuré fermé depuis 2004. Et de ce fait, il estime que la rencontre d’hier s’inscrit dans la démarche du ministre du Commerce Kamel Rezzig.
Quant à la disponibilité des produits durant le mois de Ramadhan, Guebli Saïd avoue que le problème ne se pose pas en raison de l’abondance du produit national ces dernières années. Pour lui, les 1 000 distributeurs prévus au marché de Birtouta sont appelés à détenir une masse importante de produits divers liés à l’alimentation générale, et, de ce fait, favoriseront un excédent de l’offre sur la demande qui influera positivement la qualité des prix sur le marché de détail.
A. B.
