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Dénonçant les pressions de l’administration Les résidents exigent l’ouverture du dialogue

L’appel du Collectif des résidents à un rassemblement n’a pas suscité une grande adhésion. Peu de médecins résidents ont fait le déplacement au CHU Mustapha. Le Camra entendait manifester contre l’indifférence de la tutelle et les pressions exercées sur les résidents depuis le gel de la grève.
Nawal Imès - Alger (le Soir) - Le dispositif sécuritaire déployé autour du CHU Mustapha s’est avéré totalement inutile. Le rassemblement auquel a appelé le Collectif des médecins résidents n’a drainé que très peu de monde.
Ni banderoles, ni slogans, les quelques personnes qui ont fait le déplacement se sont contentées de se regrouper au niveau du traditionnel piquet de grève de l’hôpital. Au-delà du nombre, les représentants du Camra estiment que c’est le message qu’ils veulent véhiculer à travers ce rassemblement qui compte le plus.
Présente sur place, Meriem Hadjab, membre du bureau national, explique que le rassemblement avait un double objectif : interpeller la tutelle au sujet de l’absence de dialogue et dénoncer les pressions exercées sur les résidents depuis la reprise des activités hospitalières.
La porte-parole du Camra estime que les résidents ont apporté assez de preuves de bonne volonté et qu’ils étaient aujourd’hui en droit d’attendre une invitation au dialogue.
Le prétexte des examens ne sera plus valable dans quelques jours puisque ces derniers s’achèvent le 19 juillet prochain. C’est le ministre de la Santé qui avait laissé entendre qu’une reprise du dialogue serait possible dès que les examens seront achevés.
Les résidents se demandent si cette promesse sera tenue ou pas. Ces derniers se plaignent également des pressions qui sont exercées par l’administration sur les résidents après le gel de leur mouvement.
Meriem Hadjab affirme que dans certaines structures, les gestionnaires ont décidé de ne pas verser aux résidents le salaire du mois de juillet alors que des chefs de service, dit-elle, se «vengent» des résidents sans compter, dit-elle, les conditions dans lesquelles ont été organisés les examens de fin d’études médicales.
Les concernés n’ont non seulement pas été avertis suffisamment tôt pour s’y préparer mais ils ne bénéficieront encore d’aucune session de rattrapage. Dans ce contexte, les résidents n’excluent pas de reprendre la protesta. Si aucun contact n’est établi avec la tutelle, des assemblées générales seront convoquées pour décider de la forme que prendra la contestation.
N. I.

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