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1ER JOUR DE LA GRÈVE DANS L’ÉDUCATION L’Intersyndicale revendique 70% de taux de suivi

La grève se poursuivra aujourd’hui.
La grève se poursuivra aujourd’hui.

Différemment suivie en fonction des régions et des paliers, la grève à laquelle a appelé l’Intersyndicale de l’éducation se poursuivra aujourd’hui. L’Unpef, le Cela, le Snapest, le SNTE et le Satef évoquent un taux de suivi de l’ordre de 70%. Il s’agit, selon les syndicats autonomes, d’un avertissement lancé en direction de l’exécutif.
Nawal Imès- Alger (Le Soir) - Premier jour de la grève à laquelle ont appelé les cinq syndicats réunis sous la houlette de l’Intersyndicale de l’éducation. Le comité de suivi installé pour suivre le déroulement de la journée estime le taux de suivi à pas moins de 70% au niveau national. L’adhésion des enseignants à la grève dépend des régions mais également des paliers. Dans certaines régions, des établissements ont été paralysés tandis que dans d’autres, les élèves ont eu classe normalement. Au-delà du taux de suivi, l’Intersyndicale de l’éducation, réunissant cinq syndicats autonomes, entend lancer un avertissement à l’exécutif afin que les doléances exprimées soient prises en charge. Idir Achour, numéro un du Conseil des lycées d’Algérie (Cela), estimait hier que le gouvernement devait considérer ce débrayage comme un «avertissement» lancé par une corporation qui a à l’appui une plateforme de revendications.
La satisfaction était la même auprès des quatre autres syndicats qui appelaient hier à maintenir intacte la mobilisation pour faire de la deuxième journée de grève une réussite. Ils se disent déterminés à défendre leur plateforme de revendications présentée dimanche dernier à la ministre de l’Education.
La rencontre qui les avait réunis avec Nouria Benghabrit avait été couronnée par un échec. La ministre de l’Education avait officiellement reconnu que seuls 5% des préoccupations soulevées par les syndicats autonomes dépendaient de son département ministériel. Les questions liées au pouvoir d’achat, au dossier de la retraite et aux indemnisations nécessitent, en effet, une décision qui émanerait du gouvernement et pas seulement du ministère de tutelle.
Les syndicats autonomes de l’éducation reconnaissent n’avoir d’autres alternatives que de débrayer pour attirer l’attention de l’exécutif puisque, disent-ils, les portes de la chefferie du gouvernement restent fermées et les syndicats autonomes ne sont toujours pas reconnus comme un vis-à-vis avec lequel il faut discuter. Ils réclament, entre autres, l’amélioration du pouvoir d’achat, le respect des libertés individuelles, la révision du statut particulier du personnel de l’éducation, l’adoption d’un régime indemnitaire incitatif, la révision de la grille salariale en fonction de l’inflation, la révision de la loi fondamentale du secteur de l’éducation, l’application immédiate de la décision de revalorisation des diplômes DEUA et licence, la création d’un nombre suffisant de postes pour tous les grades et l’augmentation de la rémunération des heures supplémentaires. Pour défendre cette plateforme, ils demandent à leurs bases respectives de rester mobilisées aujourd’hui encore, au moment où le Cnapeste continue sa grève.
N. I.

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