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ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA À BLIDA L’option de casser la chaîne de transmission est privilégiée

Privilégier l’option de casser la chaîne de transmission du vibrion cholérique, telle est la stratégie adoptée, hier, en pleine séance de consultation tenue entre des cadres du ministère de la Santé et les acteurs chargés de la lutte contre le choléra dans la wilaya de Blida, surtout que la source de l’épidémie n’a pas été encore identifiée.
Cette réunion, présidée par le wali de Blida, avait pour objectif de sensibiliser les uns et les autres sur l’ampleur des dégâts causés par cette maladie sachant que sur les 187 patients admis à l’hôpital de Boufarik, 61 cas ont été confirmés.
Mais ce sont les malades issus de la wilaya de Blida qui ont été les plus nombreux puisque 114 hospitalisations ont été enregistrées, représentant un taux de 75% par rapport aux malades des trois autres wilayas. Même si ce nombre reste relativement faible en comparaison avec les différentes épidémies survenues à travers le monde, estime le Dr Zitouni, il est appréhendé, avec les premières pluies du début de l’automne, une grande épidémie susceptible de toucher une large frange de la population. C’est à l’effet de mettre fin à cette épidémie avant l’arrivée des premières pluies que la sonnette d’alarme a été tirée.
Par ailleurs, il est utile de noter que durant la période allant du 14 au 29 août, 1 087 malades ont été consultés dont 431 sont des femmes et 380 des enfants. C’est la journée du 14 août qui a vu le plus grand nombre de consultations, à savoir 127 malades mais c’était plutôt des cas d’intoxications alimentaires n’ayant rien à voir avec le choléra.
Il y a lieu de souligner que c’est au niveau du chef-lieu de wilaya où il a été enregistré le plus grand nombre de cas positifs avec 16 personnes atteintes de choléra sur les 26 hospitalisées. Viendront ensuite les communes de Oued-el-Alleug et Boufarik avec 5 cas positifs pour chacune d’elles.
De ce qui précède, il a été retenu entre autres le maintien de la vigilance de la cellule de veille et de suivi, la surveillance des réseaux d’eau potable, le contrôle des puits, forage et fontaines publiques, le traitement et dosage du chlore, l’inspection des marchés de fruits et légumes et enfin le contrôle des eaux d’irrigation.
Le wali de Blida, quant à lui, a mis l’accent sur la nécessité d’interdire tout accès au service infectieux de l’hôpital de Boufarik, tout comme il a exigé à ce que tous les malades négatifs soient libérés.
Dans le même contexte, il a exigé qu’il soit appliqué le test déterminant si le malade est positif ou non à toute personne qui consulte le service infectieux. Pour le Dr Djamel Fourar, directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, le microbe du choléra existe dans l’environnement d’où une vigilance accrue pour endiguer sa propagation. «C’est une leçon pour nous d’apprendre à mieux contrôler ce phénomène et éviter l’atteinte des personnes», dira ce dernier.
Dans le même ordre d’idées, M. Bertima, président de la Commission nationale de la lutte contre les maladies à transmission hydrique, insiste sur le nettoyage en urgence des vides sanitaires des immeubles, sources de beaucoup de maladies.
Enfin, notons que 28 cas de choléra confirmés sont en cours de traitement à l’hôpital de Boufarik au moment où 152 ont quitté l’hôpital.
M. B.

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