Cette fois-ci, c’est la bonne, la Chancelière allemande se rendra en Algérie, après-demain lundi, pour une visite d’une journée, après l’ajournement à la toute dernière minute de celle prévue en février 2017.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Sur invitation du président de la république, Angela Merkel effectue, après-demain lundi, une visite officielle en Algérie. Au cours de son court séjour à Alger, puisque sa visite ne durera qu’une journée, la Chancelière allemande aura un tête-à-tête avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika et rencontrera la presse en compagnie du Premier ministre, Ahmed Ouyahia avec lequel elle aura également des entretiens autour des questions d’intérêt commun.
La Chancelière allemande qui a dû renoncer à se rendre au début de l’année 2017 (le 20 février plus exactement) en Algérie avant que les autorités algériennes ne l’annulent le jour-même pour «indisponibilité temporaire», une bronchite aiguë» du chef de l’Etat» qui l’empêchait de la recevoir en tête-à-tête. On dit que cette annulation est intervenue une heure à peine avant le décollage de l'avion, selon le programme officiel de Berlin.
Une visite qui vient couronner une série de visites précédentes de responsables allemands dont celles du ministre allemand des Affaires étrangères, de celui de l’Economie, du président fédéral, du directeur général des multilatérales onusiennes. Elle révèle tout l’intérêt qu’accorde Berlin à l’Algérie à laquelle elle a décidé de s’ouvrir «tous azimuts».
Et au-delà de l’aspect «politique» de sa virée algéroise, la Chancelière allemande aura à rehausser de sa présence la signature de nombre d’accords.
Il faut savoir, dans ce cadre que les relations économiques entre les deux pays enregistrent une évolution constante, notamment après la tenue en février 2017 du forum algéro-allemand et de la commission mixte sanctionné par la signature de plusieurs accords de partenariats dans l’industrie particulièrement pour tenter de l’assister dans son défi, un défi d’industrialisation qui nécessite une stratégie à même de permettre au secteur de prendre son envol, entraînant dans son sillage, d’autres secteurs d’activités. Ceci dit, les hommes d’affaires allemands mettent le doigt sur la «réglementation» algérienne un peu particulière et stricte qui constitue un «blocage majeur», d’où, selon eux, le climat des affaires et des investissements difficiles dans le pays.
M. K.
