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Selon Abdelaziz Rahabi : «On essaye d’affaiblir la mobilisation par les faux débats»

L’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi a estimé qu’il n’y a pas de refus du dialogue de la part du mouvement Hirak et de l’opposition, il y a plutôt « un manque de dialogue » de la part du régime en place selon ses dires, mettant en cause la légitimité de Abdelkader Bensalah et son appel à la conférence « on n’entre pas au dialogue sur un simple appel », a-t-il précisé.
S'exprimant hier lors de l’émission «L’invité de la rédaction» de la Chaîne 3, l’ancien diplomate a expliqué que la crise politique que traverse le pays «devient plus grande chaque jour» affirmant l’existence d’un sérieux problème, celui d’ignorer les demandes du peuple.
« Les Algériens savent ce qu’ils veulent et toutes les revendications soulevées sont à caractère politique », a-t-il indiqué avant d’ajouter « et face à leur détermination, il y a un chef d’Etat faible, de fausses promesses et des demi-mesures».
Selon le diplomate, il s’agit de tentatives pour affaiblir la mobilisation « on essaye d’affaiblir la mobilisation au lieu de tenir compte des demandes légitimes du peuple en intégrant de faux débats ».
En effet, le pays se retrouve otage d’un article de la Constitution « L’Algérie est devenue otage de l’article 102 qui bloque tout » et « il faut une réelle volonté politique pour dépasser cette impasse », selon toujours M. Rahabi qui ajoute : «C’est la Constitution qui doit prendre en compte la volonté du peuple et non pas l’inverse » avant d’expliquer que « l’article 102 est insuffisant s’il n’est pas adossé à une solution politique ». En refusant de débattre des articles 7 et 8 de la Constitution, M. Rahabi a estimé que cela reste un faux débat « tout le monde se réfère à la Constitution et nous sommes otages de l’article 102 d’une Constitution présidentielle» avouant par la même occasion l’existence d’une « effervescence juridique malsaine».
Commentant les décisions de la justice de transition, l’ancien ministre a affirmé que la justice a besoin de sérénité pour exercer. Comment organiser alors une transition quand toutes les parties campent sur leurs positions et refusent toutes initiatives de dialogue et de concertation ? C’est une transition à l’algérienne de l’avis du diplomate, une transition où les acteurs ne sont pas encore définis. Donc, cette transition a toutes les chances de ne pas aboutir, «Il n’y a pas une seule transition au monde organisée par l’ancienne équipe au pouvoir», a-t-il indiqué.
Dans ce climat actuel, non seulement la transition a toutes les chances de ne pas aboutir mais également les élections du mois de juillet prochain. Et si les choses continuent ainsi, au 9 juillet « nous allons connaître la plus grande crise politique en raison de la vacance de pouvoir » après le départ de Bensalah.
Ilhem Tir

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