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REJETS LIQUIDES INDUSTRIELS DANS LA CAPITALE Plus de déversements d’ici fin 2018

Aucun déversement de rejets liquides industriels ne se fera dans les réseaux d’assainissement publics à Alger, à partir du début de l’année 2019. C’est ce qu’a assuré le directeur de l’industrie et des mines de la wilaya d’Alger.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Benabdellah Hamou est catégorique : «D’ici fin 2018, il n’y aura plus de rejets d’influents industriels dans les réseaux d’assainissement publics».
Intervenant hier, lors de la Journée technique de maîtrise des rejets industriels, organisée par la Seaal (Société des eaux et d’assainissement d’Alger) en collaboration avec la Direction des ressources en eau d'Alger à l'Ecole supérieure d'hôtellerie de Aïn Benian à Alger, le directeur de l’industrie et des mines de la wilaya d’Alger a rappelé qu’en 2014, pas moins de 48 unités industrielles étaient équipées de stations de traitement des rejets sans que celles-ci ne soient opérationnelles en raison du «coût très élevé de l’électricité».
«Nous avons incité ces unités à mettre en marche leurs stations de traitement avant d’inciter 56 autres unités à degré polluant très élevé à réaliser des stations de prétraitement. Aujourd’hui sur 173 unités polluantes, 106 possèdent des stations de traitement et une vingtaine d’unités industrielles ont, pour leur part, opté pour la signature d’une convention avec la Seaal ou d’autres opérateurs pour récupérer leurs déchets», détaille-t-il.
Seulement poursuit-il, «la mise en place d’une station de traitement des rejets ne signifie pas forcément qu’elle est tout le temps fonctionnelle. Il faut être vigilant et veillant. La création de comités de vigilance dans les zones et unités industrielles, surtout celles de degré polluant telles que la sidérurgie et les produits pharmaceutiques, s’impose».
De son côté, le directeur des ressources en eau à la wilaya d’Alger, Kamel Boukercha, a affirmé qu’uniquement 63% des eaux usées arrivent aux stations d’épuration et le reste va dans les oueds. Cette situation, précise-t-il, doit changer d’ici 2020 où la totalité des eaux usées doivent parvenir au réseau d’épuration.
Pour sa part, le DG de Seaal, Brice Cabibel, estime que la maîtrise de rejets liquides industriels nécessite de «cartographier» les industriels. «Il faut les connaître pour les accompagner dans la mise en place d’un plan d’action pour construire leurs usines de traitement», dit-il.
Ry. N.

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