Placeholder

Rubrique Actualités

CHLEF Plusieurs foyers de mildiou signalés

Les conditions climatiques qui ont sévi récemment au nord du pays (humidité, pluie et chaleur) seraient à l’origine de la réapparition de cette maladie cryptogamique qui touche, outre la pomme de terre, la betterave et également la vigne.
Le mildiou n'est pas une maladie des végétaux inconnue des agriculteurs, au contraire il est connu pour ses attaques foudroyantes pouvant provoquer des ravages dans les champs de pommes de terre, non seulement dans la wilaya de Chlef mais aussi dans les wilayas des plaines du haut, du moyen et du Bas-Chéliff où se pratique la culture extensive du tubercule.
A titre d'exemple, les attaques du mildiou dans la wilaya de Aïn Defla, en 2001 et 2007, ont provoqué la destruction de plus de 30% des récoltes.
Selon les recherches et les résultats des scientifiques, le mildiou se présente sous la forme de faux champignons parasites qui se développent très rapidement en cas d’humidité élevée et de températures comprises entre 12 et 25°C. Ils produisent des spores qui assurent la propagation de la maladie. Ils sont même capables d’hiverner sur les résidus de plantes mortes et de repartir si les conditions climatiques propices se réunissent. Les spores contenant les micro-organismes pathogènes ne connaissent pas les frontières d'une zone et peuvent même être transportées sur des kilomètres par les vents et ainsi contaminer des particules saines éloignées.
Dans la wilaya de Chlef, le mildiou a réapparu et a été signalé dans plusieurs localités telles que Ouled-Ben-Abdelkader, Oum-Drou, Ouled-Abbès et autres El H'baïar où de nombreuses parcelles ont été largement endommagées, nous ont confié des sources locales. Toujours selon ces sources, il est reproché à la Direction des services agricoles de n'avoir pas été à l'écoute des agriculteurs malgré les multiples SOS lancés.
Les traitements de lutte contre ce fléau sont très onéreux et ne bénéficient d'aucun soutien de la part de la DSA ; de ce fait, les producteurs disent être seuls face au mildiou et sont donc obligés de s'endetter pour le combattre. «Nous tentons ce qu'on peut pour sauver ce qui peut l'être surtout que les récoltes touchées ne peuvent même pas être stockées.»
Karim O.
Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder