L'explication de «l'initiative du consensus national», lancée par le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a été au centre d'une rencontre, tenue jeudi à Alger, entre le président du MSP, Abderrazak Makri et le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohamed Douibi.
«Nous saluons cette initiative, tout en tenant compte de son contenu», a indiqué M. Douibi, dans une déclaration à la presse, à l'issue de la rencontre qui s'est tenue au siège du mouvement Ennahda, la qualifiant «de réaliste et logique, car revêtant une responsabilité politique et nationale et nécessitant enrichissement et approfondissement».
L'initiative du consensus national est basée sur l'idée «d'une transition politique et économique réussie», a-t-il ajouté.
Le SG du mouvement Ennahda a qualifié le lancement de cette initiative de «positive, de par la dynamique qu'elle crée au sein de la classe politique, à laquelle incombe la responsabilité de réfléchir à l'avenir du pays», précisant que sa formation politique avait présenté «des observations sur le contenu de l'initiative, qui est en cours d'examen au niveau de son mouvement». Il a exprimé, par ailleurs, sa volonté de soumettre cette initiative au débat lors du sixième congrès du MSP, prévu mi-novembre prochain.
M. Makri a relevé, pour sa part, «une entente et un rapprochement entre les deux mouvements», annonçant, par la même, la possibilité de rendre public par écrit, la semaine prochaine, le contenu de l'initiative du «consensus national», une fois sont notés les avis exprimés par les différents acteurs politiques, lors des rencontres organisées par le MSP.
Le président du MSP a fait remarquer, également, que «la classe politique qui jouit d'une grande maturité, est pleinement consciente de la réalité et besoins du pays», considérant qu'«il y a de fortes chances de parvenir à un accord entre les Algériens en vue de se rassembler autour d'un projet consensuel national, quelle que soit son appellation». Il a formé, par ailleurs, le vœux de voir «l'élection présidentielle de 2019 constituer une opportunité d'entente entre les Algériens».
APS
