Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adressé une note le 14 mai aux responsables des universités, en vue de mettre en place une stratégie pour la reprise des cours ayant pour objet : la poursuite des activités pédagogiques et clôture de l’année universitaire 2019-2020.
Bien que la décision finale sera prise et annoncée lors de la conférence des doyens prévue juste après l’Aïd, il est question de reprendre les cours vers la troisième semaine du mois d’août, soit à partir de la semaine du dimanche 16.
Les chefs d’établissements, en coordination avec les équipes pédagogiques et les conseils scientifiques, « veilleront à la poursuite des activités pédagogiques en ligne déjà engagées et à renforcer davantage ce mode d’enseignement en attendant le basculement vers l’enseignement en présentiel dès que la situation sanitaire le permettra », a-t-on noté.
L’option d’une reprise présentielle à la troisième semaine d’août est fortement indiquée surtout que l’année universitaire 2019-2020 doit être clôturée au plus tard avant la fin du mois d’octobre 2020, « après avoir achevé le programme pédagogique et aussi les épreuves d’évaluation habituelles et la tenue des jurys de délibérations de fin d’année ».
Ceci évidemment est destiné aux étudiants des 2es années et plus. Un programme qui coïncidera avec la nouvelle date de la rentrée universitaire décidée vers la mi-novembre 2020 lors de la dernière réunion extraordinaire du Conseil des ministres.
Quant aux soutenances des mémoires de fin d’études, elles seront faites durant les mois de juin et de septembre 2020. Cependant, les différents responsables des universités à différents niveaux, facultés et départements, se penchent actuellement à formuler des propositions concrètes qui doivent être remises avant la fin du mois de mai au premier responsable du secteur, dans un souci de contribuer à élaborer un plan de sauvetage de l’année universitaire en cours. Cela commence tout d’abord par une auto-évaluation complète de la nouvelle situation ainsi qu’une réflexion à une stratégie post-épidémique.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a demandé également qu’on lui fournisse un rapport détaillé sur l’état actuel de l’avancement du programme pédagogique en faisant référence au niveau de la réponse des étudiants face à l’enseignement en ligne mis en place au début du mois d’avril.
Ilhem Tir
