Le ministère de l’Intérieur a autorisé, hier samedi,
la tenue de la session extraordinaire du comité central du Front de
libération nationale pour le mardi 23 avril au Centre international des
conférences à Club-des-Pins à Alger. Une autorisation que l’Intérieur a
délivrée via les services de la Wilaya d’Alger, suite à la demande
introduite, dans ce sens, par Djamel Ould Abbès en sa qualité de
secrétaire général du parti.
Cette démarche, à savoir la convocation de la session du comité central du FLN, a été convenue entre Ould Abbès et de nombreux membres du comité central pour éviter une lourde opération de collecte de signatures et une guerre des procédures avec l’équipe dirigée par le coordinateur du parti, Moad Bouchareb.
Aussi, la réponse favorable du ministère de l’Intérieur signifie que c’est Djamel Ould Abbès qui est reconnu comme secrétaire général du parti , en même temps qu’elle destitue, de fait, l’actuel président de l’Assemblée populaire nationale de la tête de l’ex-parti unique. Une destitution qui sera entérinée par la session extraordinaire du comité central de mardi prochain, ce qui, de fait aussi, enclenchera la procédure de destitution du même Bouchareb du poste de président de l’Assemblée.
Ceci d’un côté. De l’autre, il va sans dire que cette session du comité central sera pour le moins décisive pour l’avenir du parti majoritaire, qui subit de plein fouet la chute de Abdelaziz Bouteflika et l’immense révolution populaire en cours depuis le 22 février dernier. Une session qui devra se pencher sur l’élection d’une nouvelle direction pour tenter de limiter les dégâts. Dans les coulisses, les tractations font rage entre les différents courants qui traversent le parti pour s’emparer du poste de secrétaire général ainsi que de la direction du parti et l’on parle, à cet effet, de nombreux potentiels candidats prêts à se lancer dans la course si la session de ce mardi décide de l’élection immédiate d’un nouveau secrétaire général , qui reste une prérogative exclusive du comité central, ou alors d’opter pour une solution transitoire en attendant la convocation d’un congrès.
Kamel A.
Cette démarche, à savoir la convocation de la session du comité central du FLN, a été convenue entre Ould Abbès et de nombreux membres du comité central pour éviter une lourde opération de collecte de signatures et une guerre des procédures avec l’équipe dirigée par le coordinateur du parti, Moad Bouchareb.
Aussi, la réponse favorable du ministère de l’Intérieur signifie que c’est Djamel Ould Abbès qui est reconnu comme secrétaire général du parti , en même temps qu’elle destitue, de fait, l’actuel président de l’Assemblée populaire nationale de la tête de l’ex-parti unique. Une destitution qui sera entérinée par la session extraordinaire du comité central de mardi prochain, ce qui, de fait aussi, enclenchera la procédure de destitution du même Bouchareb du poste de président de l’Assemblée.
Ceci d’un côté. De l’autre, il va sans dire que cette session du comité central sera pour le moins décisive pour l’avenir du parti majoritaire, qui subit de plein fouet la chute de Abdelaziz Bouteflika et l’immense révolution populaire en cours depuis le 22 février dernier. Une session qui devra se pencher sur l’élection d’une nouvelle direction pour tenter de limiter les dégâts. Dans les coulisses, les tractations font rage entre les différents courants qui traversent le parti pour s’emparer du poste de secrétaire général ainsi que de la direction du parti et l’on parle, à cet effet, de nombreux potentiels candidats prêts à se lancer dans la course si la session de ce mardi décide de l’élection immédiate d’un nouveau secrétaire général , qui reste une prérogative exclusive du comité central, ou alors d’opter pour une solution transitoire en attendant la convocation d’un congrès.
Kamel A.