Les experts tirent la sonnette d’alarme pour la
sauvegarde du lac de Réghaïa à l’est de la capitale. Classé dans la
liste de la Convention Ramsar relative aux zones humides d’importance
internationale, ce site naturel est aujourd’hui complètement pollué.
D’ailleurs, des photos exposées hier, lors de Journée technique de
maîtrise des rejets industriels, tenue à Alger, montrent que la
coloration du lac est devenue rosâtre.
Selon le chef de département technique de la direction régionale de l'Office national d'irrigation et du drainage (Onid), Nouri Mouloud, son état s’est dégradé depuis deux ans. «Auparavant, le lac de Réghaïa recevait des rejets chimiques et physiques. Aujourd'hui, les rejets sont carrément toxiques qui détruisent également tout l'équilibre écosystème», dit-il.
Cette situation poursuit-il, «touche en premier lieu les agriculteurs de la région de Réghaïa qui puisent l'eau de ce lac pour irriguer leurs terrains».
Pour faire face à cette pollution, ce responsable de l’Onid estime que la seule solution réside dans la vidange du lac puis «laisser la nature faire son travail mais à une condition : plus de rejets dans le lac».
Il plaide ainsi pour l’installation de stations d'épuration à l'intérieur des unités industrielles afin qu’«il n'y ait pas de rejets polluants dans le collecteur public».
Ry. N.
Selon le chef de département technique de la direction régionale de l'Office national d'irrigation et du drainage (Onid), Nouri Mouloud, son état s’est dégradé depuis deux ans. «Auparavant, le lac de Réghaïa recevait des rejets chimiques et physiques. Aujourd'hui, les rejets sont carrément toxiques qui détruisent également tout l'équilibre écosystème», dit-il.
Cette situation poursuit-il, «touche en premier lieu les agriculteurs de la région de Réghaïa qui puisent l'eau de ce lac pour irriguer leurs terrains».
Pour faire face à cette pollution, ce responsable de l’Onid estime que la seule solution réside dans la vidange du lac puis «laisser la nature faire son travail mais à une condition : plus de rejets dans le lac».
Il plaide ainsi pour l’installation de stations d'épuration à l'intérieur des unités industrielles afin qu’«il n'y ait pas de rejets polluants dans le collecteur public».
Ry. N.