Placeholder

Rubrique Actualités

Signature de convention avec des entreprises nationales Sonatrach donne le la

Pas de solutions miracles mais des dispositions d’ordre pratique pour permettre aux entreprises algériennes de prendre part à la réalisation des projets de Sonatrach. L’entreprise compte mettre en place une structure dédiée à l’intégration du made in Algéria.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Aprés le constat, les propositions. C’est ce qu’ont fait les participants aux journées dédiées aux opportunités d’investissement, organisées par Sonatrach à destination des entreprises nationales. Ces dernières, même si elles ne sont pas toujours très performantes, sont clairement appelées à prendre une part des marchés qui profitent actuellement à des intervenants de nationalité étrangère.
Le P-dg de Sonatarch avait donné le ton : l’entreprise est prête à accompagner les entreprises tant publiques que privées en mettant en place une structure dédiée à l’intégration du produit national. Il est également question de miser sur la formation afin de permettre à ces entreprises de prendre part à des appels d’offres qui paraissent souvent trop compliqués et des cahiers des charges difficiles à respecter.
A terme, la participation du produit local dans les réalisations de Sonatrach devra atteindre les 55%. Plutôt que de parler d’intégration, le directeur assistance et réglementation des marchés auprès de Sonatrach, lui préfére le concept de «contenu local». Ce dernier dit-il revêt un caractère plus global, exigeant non seulement la fabrication locale de produits mais surtout une réalisation assurée par des compétences locales. Comment ? Plutôt que d’avoir recours à des compétences étrangères, les entreprises devront former leur propre personnel pour maîtriser l’ensemble du processus de fabrication.
Actuellement, la part de participation des entreprises locales dans le segment pièces de rechange reste faible. Elle est de l’ordre de 5% selon le directeur Division maintenance auprès de Sonatrach. Abdelkader Oulhadj affirme que la moyenne des achats de pièces de rechange entre 2015 et 2017 est estimée à 390 millions de dollars par an. La part du contenu local reste très faible avec une participation qui ne dépasse pas les 5%.
L’Entreprise est pourtant très demandeuse. Sa consommation en pièces de rechange était de l’ordre de 415 millions de dollars pour l’exercice de 2017. Joignant l’acte à la parole, Sonatrach a signé deux conventions-cadre et cinq contrats avec des entreprises nationales publiques et privées dans le cadre de son encouragement de l'intégration nationale dans les industries pétrolières et gazières.
Ces conventions-cadre et contrats sont d'un montant global de l'ordre de 36 milliards de dinars. Ils ont été signés entre autres avec le groupe IMETAL pour la réalisation de prestations au profit des structures de Sonatrach et de ses filiales.
Une seconde convention-cadre a été signée, quant à elle, avec Algérie Télécom satellite pour assurer à Sonatrach le service de location et les abonnements au système de géolocalisation et de gestion du parc roulant du groupe et de ses filiales. Si Sonatrach tend la main à ces entreprises, elle en appelle, néanmoins, à leur engagement sans faille des délais et de la qualité des réalisations.
N. I.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  2. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder