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BACCALAURÉAT Un premier jour sans couacs

C’est dans une ambiance plutôt sereine qu’ont débuté les épreuves du baccalauréat. La suspension d’internet a permis de limiter la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux dès leur distribution aux candidats. Les sujets ne se sont retrouvés sur le net que plus d’une heure après le début des épreuves. Le ministère de la Justice a ouvert une enquête pour en identifier les auteurs.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les épreuves du baccalauréat ont débuté hier sans couacs. Contrairement aux années précédentes, les sujets n’ont pas été diffusés sur les réseaux sociaux, juste après leur distribution à l’intérieur des salles d’examen.
Le sujet d’arabe, première épreuve de la journée, n’avait été visible sur le net qu’après le rétablissement du service internet, soit plus d’une heure plus tard. C’est la seule parade, affirmait hier la ministre de l’Education, contre les tentatives de fraude à grande échelle.
Nouria Benghabrit assurait hier que le ministère de la Justice avait ouvert une enquête pour déterminer l’auteur de la publication du sujet de langue arabe. Ce dernier avait été jugé plutôt abordable par une grande majorité des candidats. Ils étaient nombreux à avoir choisi le sujet relatif à la Révolution algérienne écrit par Abdelhamid Ben Badis, l’estimant plus à leur portée que le poème sur la cause palestinienne proposé comme second sujet.
Dans l’après-midi, les candidats ont planché sur l’épreuve de sciences islamiques. Durant les cinq jours, les
700 000 candidats consommeront, aux dires de la ministre de l’Education, près de 18 millions de doubles feuilles et pas moins de 10 millions d’intercalaires.
La ministre de l’Education a tenu à le préciser pour démontrer l’ampleur des moyens mis en branle pour l’organisation de l’examen qui mobilise non seulement le secteur de l’éducation mais également plusieurs départements ministériels.
Pour cette session, ils sont 709 448 candidats à passer les épreuves du baccalauréat, soit 7,31% de moins que l’année dernière. Un important dispositif sécuritaire a été déployé pour sécuriser les 14 centres de collecte, les 70 centres de correction, les deux centres d’impression et les 66 centres de conservation des copies. La ministre de l’Education a reconnu que le recours à la coupure d’internet était dû à un cas de force majeur. C’est l’unique parade trouvée pour contrer la triche qui a fini par entamer la crédibilité de l’examen.
La ministre de l’Education a placé la question de la crédibilité de l’examen en tête de ses préoccupations, espérant que l’organisation de l’examen se normalisera pour que le spectre de la fraude ne soit plus qu’un lointain souvenir.
N. I.
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