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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Un processus à finaliser

Le ministère de l'Industrie pharmaceutique, qui organise aujourd’hui au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, sa première journée sous le thème « Industrie pharmaceutique : stratégies et défis », procédera également à l’installation officielle du comité d'experts cliniciens, dernière étape du processus de mise en place du nouveau cadre réglementaire régissant l’enregistrement des produits pharmaceutiques.
Ce comité est l'instance chargée de se prononcer au préalable sur les produits susceptibles d'être enregistrés et commercialisés en Algérie. Il est à préciser que  le ministre de l’Industrie pharmaceutique, avait signé, il y a quelques mois seulement, 8 arrêtés dont celui portant missions, composition organisation et fonctionnement du comité d’experts cliniciens, et qui viennent tous « permettre de relancer la production locale et accélérer le traitement des dossiers en instance d’enregistrement et de contrôle, en particulier pour les bio-thérapeutiques similaires qui feront mécaniquement baisser la facture d’importation », avait-il déjà déclaré. En plus, ils permettront à « l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, à l’instar des agences les plus avancées, de procéder à l’enregistrement des vaccins Covid-19 dans les meilleurs délais ». 
Pour cela, l’ensemble des acteurs de la production pharmaceutique (responsables des établissements pharmaceutiques et les pharmaciens directeurs techniques (fabrication et importation) ont été conviés à cette journée organisée sous le patronage du président de la République et qui sera l’occasion de faire un bilan de quelques mois d’exercice sous la bannière du nouveau ministère. Cette initiative a été saluée par l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop) en précisant dans son communiqué, dont le Soir d’Algérie détient une copie, que « ce comité, qui regroupe des experts de différentes spécialités, ne s'est pas réuni depuis octobre 2018, car les autorités sanitaires successives n’ont pas renouvelé la composante de ses membres, comme le requiert la réglementation algérienne en vigueur ». Et d’ajouter : « Notre association est convaincue qu'en palliant cette défaillance organisationnelle, les autorités publiques nationales contribueront à lever un des obstacles qui ont, jusque-là, perturbé l'enregistrement des produits pharmaceutiques .» En pratique, cela aidera, selon l’Unop, à diversifier la nomenclature nationale en accélérant la prise de décision en matière d'enregistrement des nouveaux produits pharmaceutiques ; à traiter les nombreux recours qui se sont accumulés au cours des dernières années, en particulier du point de vue des médicaments enregistrés uniquement à usage hospitalier pour leur élargissement à l'arsenal thérapeutique commercialisé sur le réseau des officines pharmaceutiques et à donner « un avis sur la liste des médicaments essentiels dont la disponibilité serait garantie à tout moment et en tout lieu sur le marché national ». 
Les opérateurs en pharmacie, qui partagent avec l’Unop « l'espoir que l'installation du comité d'experts cliniciens accompagne efficacement les efforts engagés », espèrent que cela permettra de donner un nouvel élan au développement de Ia production locale et de réduire progressivement la facture d'importation. 
Ilhem Tir

 

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