L’association El Badr d’aide aux malades atteints de
cancer organise le samedi, 16 février, un relais contre le cancer. Le
but : sensibiliser sur la maladie et lancer un appel aux dons pour la
construction du premier centre d’oncologie pédiatrique en Algérie. Cet
événement, ouvert au grand public, aura lieu à la Coupole du complexe
Mohamed-Boudiaf à Alger.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’est une initiative première du genre. L’association El Badr d’aide aux malades atteints du cancer lance un appel aux dons pour la construction du premier centre d’oncologie pédiatrique.
Pour sensibiliser et entamer une campagne d’information sur ce projet très ambitieux, l’association a décidé d’organiser un relais contre le cancer à la Coupole, à Alger.
De nombreuses activités sportives et culturelles sont au menu de cette journée qui va durer douze heures. Salima Souakri, marraine des projets relais contre le cancer et du centre d’oncologie pédiatrique, a expliqué que ce relais va durer 12 heures au lieu de 24 heures comme c’est le cas dans d’autres pays. Parce qu’il s’agit, dit-elle, d’une première expérience pour vulgariser sur la souffrance des malades atteints du cancer mais aussi sur leur combat.
Les initiateurs ont expliqué avoir bénéficié d’une assiette de terrain de 3000 m2 dans la wilaya de Blida. Le docteur Terkman, l’un des initiateurs, a expliqué que la conception et les plans d’architecture sont finalisés et ont été validés par le ministère de la Santé.
Le centre d’oncologie comprendra un pôle médical d’une surface de 6 594 m2 avec 60 lits d’hospitalisation et un hôpital d’une capacité de 20 lits doté de services cliniques et de plateaux techniques nécessaires pour une prise en charge médicale de «haute qualité aux standards internationaux».
Le pôle social, d’une surface de 1 454 m2 et de 30 chambres est destiné à l’hébergement des enfants et de leurs familles. Il permettra aussi, a souligné Mme Souakri, aux patients de poursuivre la scolarité de leurs enfants et de bénéficier d’activités ludiques. Comment l’idée est venue ? Le docteur Moussaoui, président de cette association, a expliqué que son association était depuis 2015 sur un projet de construction du premier centre d’oncologie pédiatrique dédié à la prise en charge globale et intégrée en un seul lieu, médical, social, psychologique et éducatif des enfants atteints du cancer.
Les initiateurs ont indiqué que le projet coûtera, selon les premières estimations englobant la structure et les équipements, entre 200 et 250 milliards de centimes.
Le coût du projet ne dissuade pas les initiateurs qui ont rappelé que leur première initiative, Dar El Ihsen, un centre d’accueil et d’hébergement des malades qui viennent des wilayas de l’intérieur, vit avec l’argent des donateurs. Selon le professeur Boudiaf, chef de service oncologie pédiatrique au CHU Mustapha-Pacha, «il est inadmissible qu’un enfant meurt faute de soins en 2019». Or, poursuit le professeur Ghachi, chef de service d’oncologie pédiatrique au CPMC, faute de services d’oncologie pédiatrique et de lits, des enfants meurent dans les ambulances ou en attente d’un rendez-vous. «Ce projet nous donne de l’espoir pour continuer à faire ce que nous faisons au quotidien, car on le ressent comme un rêve», ont indiqué ces professeurs, qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur le manque de structures de soins pour enfants atteints du cancer, en vain.
S. A.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’est une initiative première du genre. L’association El Badr d’aide aux malades atteints du cancer lance un appel aux dons pour la construction du premier centre d’oncologie pédiatrique.
Pour sensibiliser et entamer une campagne d’information sur ce projet très ambitieux, l’association a décidé d’organiser un relais contre le cancer à la Coupole, à Alger.
De nombreuses activités sportives et culturelles sont au menu de cette journée qui va durer douze heures. Salima Souakri, marraine des projets relais contre le cancer et du centre d’oncologie pédiatrique, a expliqué que ce relais va durer 12 heures au lieu de 24 heures comme c’est le cas dans d’autres pays. Parce qu’il s’agit, dit-elle, d’une première expérience pour vulgariser sur la souffrance des malades atteints du cancer mais aussi sur leur combat.
Les initiateurs ont expliqué avoir bénéficié d’une assiette de terrain de 3000 m2 dans la wilaya de Blida. Le docteur Terkman, l’un des initiateurs, a expliqué que la conception et les plans d’architecture sont finalisés et ont été validés par le ministère de la Santé.
Le centre d’oncologie comprendra un pôle médical d’une surface de 6 594 m2 avec 60 lits d’hospitalisation et un hôpital d’une capacité de 20 lits doté de services cliniques et de plateaux techniques nécessaires pour une prise en charge médicale de «haute qualité aux standards internationaux».
Le pôle social, d’une surface de 1 454 m2 et de 30 chambres est destiné à l’hébergement des enfants et de leurs familles. Il permettra aussi, a souligné Mme Souakri, aux patients de poursuivre la scolarité de leurs enfants et de bénéficier d’activités ludiques. Comment l’idée est venue ? Le docteur Moussaoui, président de cette association, a expliqué que son association était depuis 2015 sur un projet de construction du premier centre d’oncologie pédiatrique dédié à la prise en charge globale et intégrée en un seul lieu, médical, social, psychologique et éducatif des enfants atteints du cancer.
Les initiateurs ont indiqué que le projet coûtera, selon les premières estimations englobant la structure et les équipements, entre 200 et 250 milliards de centimes.
Le coût du projet ne dissuade pas les initiateurs qui ont rappelé que leur première initiative, Dar El Ihsen, un centre d’accueil et d’hébergement des malades qui viennent des wilayas de l’intérieur, vit avec l’argent des donateurs. Selon le professeur Boudiaf, chef de service oncologie pédiatrique au CHU Mustapha-Pacha, «il est inadmissible qu’un enfant meurt faute de soins en 2019». Or, poursuit le professeur Ghachi, chef de service d’oncologie pédiatrique au CPMC, faute de services d’oncologie pédiatrique et de lits, des enfants meurent dans les ambulances ou en attente d’un rendez-vous. «Ce projet nous donne de l’espoir pour continuer à faire ce que nous faisons au quotidien, car on le ressent comme un rêve», ont indiqué ces professeurs, qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur le manque de structures de soins pour enfants atteints du cancer, en vain.
S. A.
