Après sept mois de manifestations continues contre le
système, la mobilisation citoyenne ne semble toujours pas faiblir d’un
iota à Béjaïa.
Mieux encore, la mobilisation citoyenne s’est davantage renforcée avec la rentrée sociale dans cette région de la Basse-Kabylie où plusieurs milliers, voire des dizaines de milliers de citoyens de tous bords, sont venus des quatre coins de la wilaya battre le pavé au chef-lieu.
Pour ce 31e vendredi de protestation, c’est une véritable marée humaine qui a déferlé sur les principales artères de la ville, dans la même ambiance joyeuse que les précédentes marches, mais surtout toujours armée de la ferme détermination à poursuivre la lutte pacifique jusqu'à la concrétisation sur le terrain des revendications du peuple en faveur de l’instauration d’un véritable Etat de droit dans le pays.
L’immense cortège de manifestants a une fois de plus renouvelé son appel à un changement radical du système et pour une transition démocratique a même de permettre au peuple d’exercer totalement sa souveraineté.
Les milliers de manifestants n’ont pas cessé de reprendre en chœur, pratiquement tout au long du parcours de la marche, des slogans rejetant les élections du 12 décembre prochain.
D’autres slogans exigeant la libération des manifestants arrêtés pour le port de l’emblème amazigh et l’ensemble des détenus d’opinion à l’image de Karim Tabbou et le maquisard Lakhdar Bouregaa ont également été entendus. L’imposant cortège de manifestants a fustigé l’interdiction d’accès à la capitale à d’autres citoyens algériens.
Par ailleurs, en plus d’une grève massivement suivie à travers l’ensemble des juridictions de la wilaya, une grandiose manifestation de rue des robes noires a été observée dans la matinée de jeudi au niveau du chef-lieu de wilaya à l’appel du barreau régional de Béjaïa pour réitérer son soutien au mouvement populaire et son rejet des élections du 12 décembre prochain.
Les avocats de Béjaïa ont scandé des mots d’ordre exigeant la libération de tous les détenus d’opinion et la cessation de l’utilisation des méthodes répressives et les arrestations des manifestants pacifiques.
La participation du bâtonnier national à l’instance de surveillance et d’organisation du prochain rendez-vous électoral a été aussi dénoncée lors de la marche des robes noires. Une participation qui constitue, selon les avocats affiliés à l’ORA Béjaïa de «revirement et renoncement aux engagements pris pour accompagner et soutenir le mouvement lors de l’AG extraordinaire des barreaux nationaux à Béjaïa le 6 juillet passé».
Deux autres marches populaires ayant drainé beaucoup de monde ont été également organisées, jeudi, en fin d’après-midi, à Tazmalt et El Kseur, avec les mêmes slogans de rejet du scrutin du 12 décembre et l’exigence de la libération des détenus d’opinion.
A. Kersani
Mieux encore, la mobilisation citoyenne s’est davantage renforcée avec la rentrée sociale dans cette région de la Basse-Kabylie où plusieurs milliers, voire des dizaines de milliers de citoyens de tous bords, sont venus des quatre coins de la wilaya battre le pavé au chef-lieu.
Pour ce 31e vendredi de protestation, c’est une véritable marée humaine qui a déferlé sur les principales artères de la ville, dans la même ambiance joyeuse que les précédentes marches, mais surtout toujours armée de la ferme détermination à poursuivre la lutte pacifique jusqu'à la concrétisation sur le terrain des revendications du peuple en faveur de l’instauration d’un véritable Etat de droit dans le pays.
L’immense cortège de manifestants a une fois de plus renouvelé son appel à un changement radical du système et pour une transition démocratique a même de permettre au peuple d’exercer totalement sa souveraineté.
Les milliers de manifestants n’ont pas cessé de reprendre en chœur, pratiquement tout au long du parcours de la marche, des slogans rejetant les élections du 12 décembre prochain.
D’autres slogans exigeant la libération des manifestants arrêtés pour le port de l’emblème amazigh et l’ensemble des détenus d’opinion à l’image de Karim Tabbou et le maquisard Lakhdar Bouregaa ont également été entendus. L’imposant cortège de manifestants a fustigé l’interdiction d’accès à la capitale à d’autres citoyens algériens.
Par ailleurs, en plus d’une grève massivement suivie à travers l’ensemble des juridictions de la wilaya, une grandiose manifestation de rue des robes noires a été observée dans la matinée de jeudi au niveau du chef-lieu de wilaya à l’appel du barreau régional de Béjaïa pour réitérer son soutien au mouvement populaire et son rejet des élections du 12 décembre prochain.
Les avocats de Béjaïa ont scandé des mots d’ordre exigeant la libération de tous les détenus d’opinion et la cessation de l’utilisation des méthodes répressives et les arrestations des manifestants pacifiques.
La participation du bâtonnier national à l’instance de surveillance et d’organisation du prochain rendez-vous électoral a été aussi dénoncée lors de la marche des robes noires. Une participation qui constitue, selon les avocats affiliés à l’ORA Béjaïa de «revirement et renoncement aux engagements pris pour accompagner et soutenir le mouvement lors de l’AG extraordinaire des barreaux nationaux à Béjaïa le 6 juillet passé».
Deux autres marches populaires ayant drainé beaucoup de monde ont été également organisées, jeudi, en fin d’après-midi, à Tazmalt et El Kseur, avec les mêmes slogans de rejet du scrutin du 12 décembre et l’exigence de la libération des détenus d’opinion.
A. Kersani
