Les enfants atteints d’une insuffisance rénale
nécessitant un transfert à l’étranger pour une greffe hépatique pourront
bientôt subir ce genre de transplantation en Algérie.
Un plan national de prise en charge de la greffe hépatique pédiatrique en Algérie est en cours d’élaboration, a annoncé jeudi le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale. Ce plan qui devrait être mis en place d’ici deux ans, en collaboration avec le ministère de la santé, permettra de mettre fin aux transferts à l’étranger pour des greffes hépatiques pédiatriques. Les transferts pour soins à l’étranger coûtent très cher à la caisse de sécurité sociale. Selon le coût donné par le ministre du travail, un transfert à l’étranger pour une transplantation hépatique coûte en moyenne 140 000 euros pour une hospitalisation allant de 6 à 9 mois. Ils étaient 35 enfants à avoir bénéficié d’un transfert à l’étranger pour une greffe hépatique pédiatrique de 2015 au mois de septembre 2019, a indiqué M. Haddam, jeudi, lors de la deuxième journée nationale sur la greffe hépatique pédiatrique en Algérie. Selon lui, la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale a coûté à la Cnas, en 2018, plus de 11 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars en 2017. Ainsi, la mise en place d’un plan national de prise en charge permettra de mettre fin à ces transferts.
Les dépenses du système national de sécurité sociale dans le domaine de la santé, a rappelé le ministre du travail, connaissent une hausse, d'où le recours à la mise en place d'une stratégie visant la rationalisation des dépenses. Cependant, souligne-t-il, le nombre global des patients transférés à l'étranger a baissé à 90% ces dix dernières années.
Le ministre du travail a indiqué que ce plan national de transplantation sera mis en place à travers un plan d’action opérationnel, qui permettra l’identification et la mise en place d’un parcours de soins adapté à la greffe hépatique infantile en Algérie, la réduction de la durée de la prise en charge à l’étranger afin de rationaliser les dépenses, la création d’une unité de greffe hépatique infantile, la réalisation d’un montage conventionnel entre l’unité de greffe hépatique pédiatrique du CHU Mustapha, la Cnas et la clinique universitaire de Saint-Luc en Belgique dans le cadre du transfert de technologie et du savoir-faire.
Il s’agit aussi de l’élargissement de ce processus à d’autres centres pilotes régionaux, du suivi et prise en charge médicale des enfants greffés en Algérie, et la mise en conformité des unités identifiées, selon les normes internationales, pour la préparation des malades candidats à une greffe hépatique pédiatrique, et le suivi post-greffe des donneurs et des receveurs.
S. A.
Un plan national de prise en charge de la greffe hépatique pédiatrique en Algérie est en cours d’élaboration, a annoncé jeudi le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale. Ce plan qui devrait être mis en place d’ici deux ans, en collaboration avec le ministère de la santé, permettra de mettre fin aux transferts à l’étranger pour des greffes hépatiques pédiatriques. Les transferts pour soins à l’étranger coûtent très cher à la caisse de sécurité sociale. Selon le coût donné par le ministre du travail, un transfert à l’étranger pour une transplantation hépatique coûte en moyenne 140 000 euros pour une hospitalisation allant de 6 à 9 mois. Ils étaient 35 enfants à avoir bénéficié d’un transfert à l’étranger pour une greffe hépatique pédiatrique de 2015 au mois de septembre 2019, a indiqué M. Haddam, jeudi, lors de la deuxième journée nationale sur la greffe hépatique pédiatrique en Algérie. Selon lui, la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale a coûté à la Cnas, en 2018, plus de 11 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars en 2017. Ainsi, la mise en place d’un plan national de prise en charge permettra de mettre fin à ces transferts.
Les dépenses du système national de sécurité sociale dans le domaine de la santé, a rappelé le ministre du travail, connaissent une hausse, d'où le recours à la mise en place d'une stratégie visant la rationalisation des dépenses. Cependant, souligne-t-il, le nombre global des patients transférés à l'étranger a baissé à 90% ces dix dernières années.
Le ministre du travail a indiqué que ce plan national de transplantation sera mis en place à travers un plan d’action opérationnel, qui permettra l’identification et la mise en place d’un parcours de soins adapté à la greffe hépatique infantile en Algérie, la réduction de la durée de la prise en charge à l’étranger afin de rationaliser les dépenses, la création d’une unité de greffe hépatique infantile, la réalisation d’un montage conventionnel entre l’unité de greffe hépatique pédiatrique du CHU Mustapha, la Cnas et la clinique universitaire de Saint-Luc en Belgique dans le cadre du transfert de technologie et du savoir-faire.
Il s’agit aussi de l’élargissement de ce processus à d’autres centres pilotes régionaux, du suivi et prise en charge médicale des enfants greffés en Algérie, et la mise en conformité des unités identifiées, selon les normes internationales, pour la préparation des malades candidats à une greffe hépatique pédiatrique, et le suivi post-greffe des donneurs et des receveurs.
S. A.
