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ACCUSATIONS D’ATTEINTE AUX LIBERTÉS SYNDICALES EN ALGÉRIE Zemali s’en prend à l’OIT

Pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, les observations adressées à l’Algérie par la commission des normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) à propos de la liberté syndicale et la protection du droit syndical, sont infondées. Il estime que ladite commission veut prendre sa revanche sur l’Algérie et atteindre la stabilité du pays.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Mourad Zemali est affirmatif. L’Algérie n’a aucun problème avec l’Organisation internationale du travail (OIT). D’autant souligne-t-il, notre pays a rejoint l’OIT trois mois après l’Indépendance. La ratification par l’Algérie de plus de soixante conventions relatives au travail traduit, selon lui, son engagement.
«Comment peut-on parler d’entrave à l’activité et à la liberté syndicales alors que nous comptons 101 organisations syndicales qui enregistrent une dynamique et des grèves ?», s’interrogeait le ministre du Travail, hier, en marge de la cérémonie de célébration de la Journée de lutte contre le travail des enfants, tenue au siège de son département à Alger.
Aujourd’hui, précise-t-il, «notre seul problème avec l’Organisation internationale du travail est avec sa commission des normes. Chargée pour l’application des normes, cette commission est devenue comme un tribunal qui exerce la pression sur certains pays qui n’obéissent pas aux agendas de certains membres de la commission».
Mourad Zemali assure que depuis 2011, année où s’est déclenché, dit-il, «le chaos arabe», l’Algérie figure chaque année sur la liste des pays où la liberté syndicale et le droit syndical sont bafoués.
A l’origine de cette situation, il pointe du doigt deux personnes. «La première était membre du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique) et a été exclu du syndicat par décision de justice. Prétendant être le représentant de ce syndicat, il a déposé une plainte auprès de la commission des normes de l’OIT. Le second, un avocat, se dit, lui aussi, président du Snategs (Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz), une organisation syndicale dissoute par ses membres fondateurs. Il a, à son tour, déposé une plainte auprès de la même commission. Pourtant, ces deux personnes n’ont même pas la qualité de salariés et ne représentent qu’elles-mêmes», explique-t-il.
Autre élément déclencheur de cette tension : la réforme de la commission des normes de l’OIT proposée par l’Algérie, il y a une année. «Nous avons exposé une problématique. Toutes les organisations mondiales sont basées sur la tripartite : travailleurs, patronat et gouvernement, sauf cette commission. Celle-ci est basée sur la bipartite : travailleurs et patronat», ajoute-t-il.
Le premier responsable du secteur du travail regrette que la commission des normes de l’OIT campe sur sa position malgré toutes les pièces justificatives et documents probants fournis par l’Algérie. Il lui reproche de se contenter de «déclarations de deux personnes sans aucune représentativité et de l’exploitation d’articles de presse non documentés».
La dernière conférence de l'OIT ouverte le 28 mai dernier, a été justement marquée par le retrait de la délégation algérienne conduite par le ministre du Travail. Cette réaction intervient, précise encore le ministre, suite à la décision de l’OIT à envoyer «une mission de haut niveau» en Algérie. «Nous avons toujours su que la stabilité de l’Algérie dérange et le fait de demander la réforme de cette commission a énormément perturbé ses membres», dit-il. D’ailleurs poursuit-il, «nous leur avons signifié que notre retrait était pour la souveraineté nationale».
Ry. N.
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