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Rubrique Contribution

Perspectives internationales La CIA et le monde en 2035

Par Mostefa Zeghlache
En 1999, soit une vingtaine d’années après sa création, le Conseil national du renseignement américain (National Intelligence Council), qui constitue la cellule de prospective et d’information politique, économique et stratégique de la CIA, publiait son premier rapport sur le monde et intitulé alors «Tendances mondiales 2015». 
Destiné au directeur national du renseignement américain, ce rapport est en fait mis à la disposition des plus importants décideurs politiques américains, à leur tête  le Président lui-même, et, n’étant pas établi sous le sceau de la confidentialité, il était à la portée du grand public avec pour objectif de l’éclairer sur la réflexion stratégique américaine sur l’avenir du monde, à moyen comme à long terme. Sa périodicité fixée ensuite à quatre ans correspond au début du mandat de président américain. C’est dans ce contexte qu’en janvier 2017 est paru le dernier rapport de la série, intitulé «Global Trends : Paradox of Progress» et en français «Le monde en 2035 vu par la CIA. Le paradoxe du progrès»(1). 
Les auteurs de ce rapport préviennent qu’il ne représente pas la politique officielle des Etats-Unis ou la vision de la communauté du renseignement américain. Il a été publié moins de deux semaines avant l’investiture de Donald Trump. La question fondamentale à laquelle tente de répondre ce rapport est «que sera le monde en 2035 ?» (dans la vision américaine). A cet effet, ses auteurs informent que près de 2 500 personnes de 35 pays, connues pour leur expertise chacune dans un domaine précis, ont été consultées pour faire part de leur vision du futur dans la perspective de 2035. Le rapport indique qu’il s’agit d’un travail d’exploration des «tendances et incertitudes» qui se profilent à l’horizon avec de «multiples scénarios, et de description des incertitudes et tendances émergentes-clés qui pourraient se combiner afin de créer des futurs alternatifs». Il envisage de proposer au lecteur une «base pour saisir la complexité du monde et les probables perturbations à venir». Le constat de départ est l’existence d’un paradoxe résidant dans le fait que notre monde actuel, «gavé d'informations», plus interdépendant et plus intégré que jamais, «garde paradoxalement sa part de mystères et de surprises». Il génère en lui-même des forces de rupture diverses qui menacent de remettre en cause l’ordre établi  prévalant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et davantage depuis la fin de la Guerre froide.  Ces forces peuvent autant être certains Etats «autoritaires» comme la Chine, la Russie, l’Iran ou la Corée du Nord que des mouvements politiques populistes, notamment en Europe, ou des groupes extrémistes qualifiés de terroristes. 
Ces forces peuvent aussi être internes comme l’autoritarisme politique, l’absence d’alternance démocratique au pouvoir, l’instrumentalisation d’idéologies extrémistes, le chômage, l’exclusion sociale, la pauvreté, la corruption, la démographie, le climat… Une fois le paradoxe établi, le rapport dégage les tendances globales et régionales.
Ces dernières s’appellent l’affermissement de certaines puissances qui tentent de se réserver des zones d’influence comme la Russie en Europe de l’Est et la Chine en mer de Chine, la crise et le ralentissement de la croissance économique, le vieillissement des populations dans les pays industrialisés contre leur croissance rapide et souvent hors de contrôle dans les pays du Tiers-Monde, notamment les plus pauvres d’entre eux comme au Sahel, la propagation d’«idéologies d’exclusion» religieuses ou nationalistes (populisme), les risques de conflits entre Etats «dus à la prolifération technologique (nanotechnologie, Intelligence Artificielle, systèmes robotiques et l’apparition de nouveaux acteurs non étatiques (notamment via l’internet), le «développement des cyberattaques, des armes téléguidées de précision tels les engins volants sans pilote (drones), le réchauffement climatique, les migrations, la course vers les ressources naturelles essentielles comme l’eau potable et dans les régions polaires et l’espace… 
Une fois ces tendances émergentes évaluées globalement et par zone géographique, le rapport examine leurs implications dans  2 axes : une vision à moyen terme, sur 5 ans, et une projection à long terme, sur 20 ans, pour «appuyer le planning stratégique américain».  A cet effet, trois scénarios sont établis.
Le 1er intitulé «Iles» est une projection d’un monde affaibli par l’échec de la mondialisation et l’incapacité des Etats à répondre efficacement  aux aspirations de leurs populations en démocratie et bien-être économique et social. Pour tenter de perdurer au pouvoir, les gouvernements tenteront de se replier sur eux-mêmes par le biais de discours nationalistes ou nativistes et des mesures protectionnistes économiques et sociales pour former des «îles» dans «un océan d’instabilité». Soit un monde fracturé et fermé sur lui-même dont  ne pourront s’en sortir que les « gouvernements qui miseront sur la recherche et l’innovation et qui sauront garder les talents technologiques dans leurs frontières»(2), soit les plus riches et les « plus démocratiques».
Le 2e s’intitule «Orbites». Il prévoit un avenir marqué par la tension entre puissances rivales «désireuses de développer leurs propres sphères d’influence, tout en essayant de maintenir leur stabilité intérieure». La nature et l’intensité des tensions dépendront d’un certain nombre de facteurs politiques agissant en faveur ou à l’encontre de la coopération des Etats et du rôle et de la place qu’occuperont les instances internationales. Ces dernières, notamment l’ONU, symbole du multilatéralisme, connaîtront peu de changements, y compris au Conseil de sécurité, son organe central. L’Etat en tant que symbole de la souveraineté nationale «reste un élément-clé de l’ordre politique et continuera probablement à dominer» dans les relations internationales.
Le 3e  scénario est intitulé «Communautés». Il s’intéresse à l’importance que pourraient acquérir toutes sortes de communautés locales pour prendre en charge un nombre de plus en plus important de doléances des citoyens ayant perdu leur confiance en des gouvernements incapables et/ou corrompus. A titre d’illustration, le rapport évoque en référence les «expériences réussies des changements par les citoyens» dans les «démocraties occidentales comme les Etats-Unis ou le Canada où il y avait déjà une forte tradition d’implication des collectivités locales et du secteur privé». 
Ce processus, selon le rapport, n’a pas connu de suite «heureuse» partout dans le monde et rappelle, à cet effet, les «conséquences négatives» du «Printemps arabe».Parmi les facteurs ayant favorisé cette «socialisation» de la gouvernance, le rapport relève l’importance des nouvelles technologies de l’information (réseaux sociaux) qui ont contribué à élargir le spectre des acteurs de la société civile dans le monde politique et social. Il s’intéresse également au comportement futur des gens face aux changements et s’interroge «comment les gens  vivent, innovent, prospèrent, pensent, gouvernent et combattent» à l’avenir. 
Après avoir présenté les 3 scénarios fondamentaux, le rapport en analyse les conséquences pour les 5 prochaines années, région par région. Dans ce contexte, le document annonce un «accroissement des tensions entre les nations et à l’intérieur des pays»(3) et considère que «pour le meilleur ou pour le pire, les paramètres actuels annoncent la fin de la domination des Etats-Unis après la Guerre froide, et probablement de l’ordre mondial ayant émergé après la Seconde Guerre mondiale».
Le document revient au paradoxe «originel» pour conclure que les tendances mondiales actuelles présagent d’un avenir proche (5 ans) sombre, malgré le progrès des dernières décennies, mais qu’elles sont aussi porteuses d’espoir. Sur une plus longue période de 20 ans, les projections ne sont pas plus rassurantes. La population mondiale sera plus nombreuse (8,8 milliards d’individus en 2035 contre 7,3 actuellement), plus vieille, moins laborieuse (les actifs seront 850 millions contre 1,2 milliard actuellement), plus urbaine (2/3 des citadins) et plus instable (en 2015 il y avait déjà 244 millions de migrants et 55 de déplacés intérieurs).  
Le progrès technologique menacera de plus en plus l’emploi. Le monde sera de plus en plus interconnecté, et les réseaux ouvriront et faciliteront la voie à l’expansion d’idéologies extrémistes et «excluantes», notamment l’extrémisme religieux. 
Dans ce contexte, le monde à venir n’est pas près de connaître la paix car le rapport prévoit un accroissement du risque de conflits durant les deux prochaines décennies (2015-2035) en «raison des intérêts mouvants des grandes puissances, de la menace terroriste perpétuelle, de l’instabilité des Etats les plus vulnérables et de la diffusion de technologies meurtrières et perturbatrices ». A quoi s’ajoutent les «groupes sub-nationaux ou non-nationaux, y compris de terroristes, d’activistes, d’insurgés et de gangs criminels qui ont accès à un éventail toujours plus large de moyens plus ou moins meurtriers pour obtenir ce qu’ils veulent». 
Même les conflits changeront de configuration dans la mesure où les «cyberattaques, les armes de haute précision, les systèmes robotisés et les drones de combat» permettent désormais de recourir à des opérations isolées (4) pour exposer le moins possible de combattants dans la mesure où les guerres de tranchées relèvent désormais de la vieille histoire. De ce fait, les protagonistes éviteront autant que possible l’affrontement direct et s’attèleront plutôt à tenter de détruire les infrastructures sensibles et capitales de l’ennemi et à «prendre l’avantage d’un point de vue psychologique et géopolitique plutôt que de l’emporter sur le champ de bataille par des moyens militaires».
Enfin, au lieu de conflits ouverts, le monde verra le développement de «zones grises de conflits» vacillant entre les états de guerre et de paix pour rester «sous le seuil d’une guerre totale». On assistera ainsi au «brouillage de la frontière entre temps de paix et temps de guerre», en semant discorde et déstabilisation dans le camp adverse, sans l’affronter ouvertement.
S’agissant des armes de destruction massive (ADM), notamment nucléaires, le document estime que les «Etats nucléaires» ne désarmeront pas de sitôt mais qu’au contraire, la tendance sera vers le renforcement et la modernisation de leurs arsenaux nucléaires pour assurer la dissuasion. 
La crainte, selon le rapport, est que les ADM ne deviennent plus accessibles aux groupes terroristes en raison de la «prolifération des technologies de pointe, surtout les biotechnologies», «l’effondrement interne de certains Etats vulnérables» et de l’accès à l’information technologique par les terroristes via internet.
Au plan politique, le rapport souligne la fin du monde héritée de la Seconde Guerre mondiale et l’affirmation de puissances étatiques comme la Chine et la Russie qui chercheraient à contester l’influence américaine et à étendre leurs sphères d’influence au-delà de leur région et de puissants groupes économiques et financiers ainsi que les organisations terroristes transnationales, voire les puissantes associations religieuses, caritatives et autres.
Ces arguments réapparaîtront dans la nouvelle stratégie américaine de sécurité nationale version Trump (5) qui considère que la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord constituent les éléments composant la principale menace, avec le terrorisme, contre la domination et les intérêts américains dans le monde, actuels et futurs.
Alors que pour les autres régions du globe, surtout de l’hémisphère Nord, le rapport estime que les doutes comme les espoirs sont permis s’agissant de perspectives d’avenir, pour la région Mena, aucun doute ou presque n’est permis : «Toutes les tendances de la région pointent dans la mauvaise direction», est-il écrit. Tandis que «guerre civile et par procuration se poursuivront dans plusieurs Etats défaillants», «des groupes religieux conservateurs, liés aux Frères musulmans ou à des mouvements chiites et des organisations fondées sur l’ethnicité se présentent en alternatives crédibles à l’incompétence des gouvernements de la région». 
Dans ce contexte, autant que le terrorisme, voire davantage, c’est l’Iran avec «ses installations nucléaires et sa politique agressive» qui demeure la «source d’inquiétude pour Israël et les pays du Golfe», donc des Etats-Unis.
Dans cette région, la «violence à grande échelle, les guerres civiles, les vides institutionnels et les crises humanitaires» sont appelés à croître et à durer plusieurs années encore en raison du «sectarisme» chiite-sunnite, de la conservation par les dirigeants du pouvoir par la force, des difficultés sociales et économiques et de l’effondrement des structures étatiques dans certains pays de la région. 
A l’heure où, selon une étude de Pew Research Center sur le devenir de la religion, près de 80% de la population mondiale a une appartenance religieuse, «l’identité religieuse est susceptible de maintenir un lien puissant» entre des citoyens qui ne se connaissent pas ni résident dans le même pays ou même la même région. 
Le rapport ajoute que les religions qui sont des «idéologies qui transcendent les frontières» s’avèrent plus importantes au quotidien que l’autorité de l’Etat, et ce, au moment où «les progrès technologiques faciliteront l’élimination des obstacles techniques à une attaque d’envergure à l’aide d’armes de destruction massive ainsi que l’acquisition d’armes conventionnelles par les groupes terroristes». 
Il souligne que les «interprétations de la religion défendues par les minorités extrémistes resteront probablement la justification du terrorisme la plus souvent citée, très certainement dans 5 ans et assez probablement dans 20 ans également». 
La propagation des idées extrémistes étant facilitée par le progrès technologique, les tensions actuelles que connaît la région Mena sont attribuées en majeure partie à la religion — entendre par là l’Islam — considérée comme «source de tension particulièrement puissante». 
Certains groupes politico-religieux, notamment au Moyen-Orient et en Afrique qui «voient souvent la laïcité et la désaffiliation comme des idées occidentales qui rejettent Dieu et la valeur de la foi et ébranlent la cohésion sociale», militent activement pour que leurs «gouvernements intègrent la religion et ses valeurs aux législations et aux politiques gouvernementales».
Dans ce contexte, le rapport considère que l’échec du Printemps arabe a été celui du processus de démocratisation et de l’affaiblissement des institutions et des régimes en place. 
Ce qui a accru la «méfiance des pays arabes (régimes) envers les promesses américaines», ouvert la voie au renforcement de l’influence des puissances comme la Russie et la Chine et attisé la rivalité entre certaines puissances régionales comme la Turquie, l’Iran, l’Arabie Saoudite et Israël.
S’agissant de l’Algérie, le rapport note que comme pour l’Irak, autre pays de la région exportateur  de pétrole, «la gestion traditionnelle de la grogne sociale par des subventions et autres versements en cash, financés par la rente pétrolière et l’aide internationale, fonctionne moins bien». 
La difficulté d’acheter la paix sociale sera suivie de risques de renforcement de la «répression des dissidences» et d’expansion de la radicalisation violente. La gravité de la crise économique depuis juin 2014, ajoutée à l’immobilisme des institutions du pays et à la perspective inquiétante d’un 5e mandat pour l’actuel président algérien, corroborent les prévisions pessimistes américaines pour la région d’Afrique du Nord et plus particulièrement pour notre pays.
Seule note «optimiste» devant le sombre avenir prédi pour notre région, le document considère, quand même, que «malgré l’intensification actuelle de l’activité terroriste, il est possible qu’une réduction significative soit observée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour peu que les Etats se révèlent capables de répondre aux facteurs sous-jacents du terrorisme. 
Leur capacité notamment à entreprendre des réformes politiques et économiques répondant aux doléances et aux perceptions d’injustice ou d’exclusion des populations pourrait discréditer les idéologies extrémistes se présentant comme la seule voie possible pour obtenir des réformes». 
Et de conclure qu’«un authentique débat public et un développement économique en accord avec les normes culturelles et religieuses seraient susceptibles de canaliser les frustrations à l’origine des soulèvements arabes en 2011». Tout un programme que les régimes en place, y compris en Algérie, ne semblent pas près d’envisager et encore moins de mettre en œuvre, pour l’instant.
Le rapport se présente comme un travail académique bien documenté et loin de toute suspicion idéologique ou parti pris, «une lecture stratégique des plus intelligentes et des mieux informées», écrit le journal Le Monde(6). Mais il ne faut pas se leurrer et plutôt voir à travers cet effort, académique en apparence, un message assez éloquent sur la perception des Etats-Unis du monde et de leur volonté de le dominer, et ce, quelle que soit l’Administration  qui dirige le pays.
Malgré des perspectives d’avenir plutôt sombres pour le monde dans 5 comme dans 20 ans décrites précédemment, le rapport n’hésite cependant pas à souligner que, contrairement  au reste du monde, notamment la Russie et la Chine, voire l’Union européenne, «les Etats-Unis présentent une forte aptitude à la résilience, grâce à une gouvernance décentralisée, une économie diversifiée, une société ouverte, une masse territoriale importante, des écosystèmes variés, des sources d’énergies stables ainsi que des alliances et la capacité d’intervenir militairement partout dans le monde». 
Une manière comme une autre de mettre en exergue la domination américaine sur le monde, quand bien même le leadership acquis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et renforcé, un instant, par la chute de l’«empire soviétique», est aujourd’hui relatif, voire illusoire. 
La situation de confusion quasi totale créée dans les relations internationales par les décisions inédites du président Donald Trump et de son Administration est une preuve évidente de la menace que représente aujourd’hui une Amérique arrogante et populiste pour la paix et la sécurité internationales, notamment dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Ce rapport, comme tout autre document émanant d’une entité publique américaine et de la CIA de surcroît, exonère unilatéralement les Etats-Unis et, par là, l’Occident de toute responsabilité dans la genèse et l’«inextricabilité» des crises et tensions internationales, notamment dans le Mena.
Résultat d’études et d’analyses prospectives sérieuses, ce 6e rapport du CNR — sans doute, et ses auteurs ont bien fait de prévenir le lecteur — «n’entend pas fournir de réponses mais des pistes de réflexion» sur l’évolution politique, économique et sociale du monde dans les 20 prochaines années. 
Cette précaution s’explique et se justifie comme pour tout  autre réflexion prospective, car le cheminement que prennent aujourd’hui les relations internationales depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d’Amérique peut paraître tout sauf rationnel et… prévisible ! Inédites, les tensions entre le président américain et ses principaux alliés occidentaux survenues lors du dernier sommet du G7 au Canada et la rencontre entre le dirigeant nord-coréen et le président américain à Singapour, en ce mois de juin 2018, en témoignent.  
M. Z.

Webographie

  1. Le monde en 2015 vu par la CIA. Le paradoxe du progrès, préface d’Adrien Jaulmes. Ed. Equateur, Paris, 2017.
  2. http:// www.liberation. fr/planete/2017/01/27/comment-la-cia-voit-elle-le-monde-en-2035_1544268
  3. http://www.liberation.fr/un-nouveau-paradigme.com/2017/11.le-monde-en-2035-selonèla-cia.html
  4. https:://www.20 minutes. fr/ monde /20033687- 20170126- furur-quoi-ressemblera-monde-2035-selon-cia
  5. Lire à ce sujet notre contribution intitulée «La nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine version Trump» publiée dans Le Soir d’Algérie du 22.01.2018  
  6. https://www.librest.com/nos-rayons/livres-en-francais/sciences-humaines-sociales/politique-et-administration-publique/relations-internationales/le-monde-en-2035-vu-par-la-cia-et-le-conseil-national-du-renseignement--le-paradoxe-du-progres-document-9782290153147.htm

 

 

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