Dix ans après l'album Tweet Tweet, le clarinettiste David Krakauer,
le DJ-MC Socalled, militants de la cause klezmer et Fred Wesley, ancien
cuivre de James Brown, se retrouvent pour consacrer, à nouveau, le
mariage du funk et du klezmer, avec pour témoins le hip-hop et
l'électro. Toujours debout, les trois complices, épaulés par une
quinzaine d'autres musiciens, ont gravé, à New York, Together We Stand
(Label Bleu). Un disque qu'ils défendent en France sur une tournée d'une
dizaine de dates qui passera par Paris (La Cigale) le 15 octobre, dans
le cadre du festival Villes des musiques du monde.
A première vue, le klezmer, une musique née dans la communauté juive ashkénaze en Europe centrale et de l'Est, il y a plusieurs siècles, et le funk, apparu dans les années 1950 dans les quartiers Noirs de la Nouvelle-Orléans, n'ont pas grand-chose en commun. Mais quand on y regarde d'un peu plus près, apparaissent des convergences. «La base du funk, c'est la musique de l'église, le gospel. La racine du klezmer, c'est le chant du rabbin», a expliqué à l'AFP David Krakauere à l'occasion de la sortie de Tweet Tweet.
Ces musiques s'appuient, en outre, sur des motifs harmoniques assez simples, ce qui facilite le mélange, et ont le même objectif : groover, faire danser et transpirer — funky signifie selon certaines sources «qui sent la sueur» —, mener à la transe. B-Flat à la Socalled, une chanson de Together we Stand, en est la parfaite illustration. S'y répondent les riffs du tromboniste et les figures rieuses du clarinettiste sur fond de beats électros. Cet album est un joyeux bastringue, où le funk et le klezmer prennnent tour à tour le dessus, avec quelques moments de fusion jubilatoires.Certains titres, The Hippies were right et Together we stand, ont également une portée politique. Juif new-yorkais, David Krakauer, de formation classique, s'est orienté, au début des années 1990, vers le klezmer, héritage de ses ancêtres polonais, qu'il a ouvert à d'autres styles plus contemporains à la tête de son groupe Klezmer Madness. Depuis le début de ce siècle, le Québecois Josh Dolgin, alias Socalled, s'amuse à sampler des chants yiddish, les habille de toutes sortes de sonorités tirées d'un accordéon ou d'une boîte à rythmes et les interpréter à lamanière d'un rappeur.
Né à Mobile (Alabama), Fred Wesley a été, dans les sixties et les seventies, le musicien et directeur musical de James Brown et continue, à 76 ans, de porter la bonne parole du funk.
A première vue, le klezmer, une musique née dans la communauté juive ashkénaze en Europe centrale et de l'Est, il y a plusieurs siècles, et le funk, apparu dans les années 1950 dans les quartiers Noirs de la Nouvelle-Orléans, n'ont pas grand-chose en commun. Mais quand on y regarde d'un peu plus près, apparaissent des convergences. «La base du funk, c'est la musique de l'église, le gospel. La racine du klezmer, c'est le chant du rabbin», a expliqué à l'AFP David Krakauere à l'occasion de la sortie de Tweet Tweet.
Ces musiques s'appuient, en outre, sur des motifs harmoniques assez simples, ce qui facilite le mélange, et ont le même objectif : groover, faire danser et transpirer — funky signifie selon certaines sources «qui sent la sueur» —, mener à la transe. B-Flat à la Socalled, une chanson de Together we Stand, en est la parfaite illustration. S'y répondent les riffs du tromboniste et les figures rieuses du clarinettiste sur fond de beats électros. Cet album est un joyeux bastringue, où le funk et le klezmer prennnent tour à tour le dessus, avec quelques moments de fusion jubilatoires.Certains titres, The Hippies were right et Together we stand, ont également une portée politique. Juif new-yorkais, David Krakauer, de formation classique, s'est orienté, au début des années 1990, vers le klezmer, héritage de ses ancêtres polonais, qu'il a ouvert à d'autres styles plus contemporains à la tête de son groupe Klezmer Madness. Depuis le début de ce siècle, le Québecois Josh Dolgin, alias Socalled, s'amuse à sampler des chants yiddish, les habille de toutes sortes de sonorités tirées d'un accordéon ou d'une boîte à rythmes et les interpréter à lamanière d'un rappeur.
Né à Mobile (Alabama), Fred Wesley a été, dans les sixties et les seventies, le musicien et directeur musical de James Brown et continue, à 76 ans, de porter la bonne parole du funk.
