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Rubrique Culture

LITTÉRATURE Arezki Metref hôte de la ville de Mascara

Arezki Metref était ce samedi à Mascara où il a rencontré un public avisé. C’est au cercle «El Amal» où il était  convié à une conférence. Le tout sera suivi d’une vente-dédicace de ses deux livres Mes cousins d’Amérique et la Rue de la nuit tous deux parus aux éditions Koukou. Il évoquera lors d’une intervention significative son parcours de journaliste, romancier et quelque peu cinéaste. 
L’homme était-il prédestiné à devenir journaliste ? Sa passion pour l’écriture avait déjà commencé au lycée. Il commencera avec un journal de jeunes Chabab puis travaillera à l’Unité journal de l’UNJA qu’il quittera pour cause d’article 120. Ce sera ensuite El Moudjahid, Parcours Maghrébin et Algérie Actualité. Il contribuera aussi dans des journaux de renom comme Le Monde. Il dévoilera sa passion pour l’écriture comme étant quelque chose d’inné. Il ajoutera qu’il se nourrissait de faits mais prenait paradoxalement très peu de notes. 
Revenant sur Les cousins d’Amérique il expliquera qu’il traduisait chez lui ce besoin de savoir comment vivaient l’exil et le déchirement ces Algériens qui avaient quitté le pays. Il témoigne aussi, lors de son passage en Amérique, du ressenti relatif à l’attitude à l’époque, envers les Algériens tout comme il déclarera qu’il avait décelé quelque chose de commun avec les Algériens lorsqu’il avait rencontré des Amérindiens. Et en tournée dans plusieurs villes des États-Unis, le seul Algérien qu’il avait rencontré, fera-t-il savoir, était un originaire de Belfort «El Harrach» qui gérait une boutique de T-shirt. Il étonnera ensuite l’assistance lorsqu’il fera savoir que lors de son déplacement au Canada, exception faite dans les hôtels et autres services, il n’avait pas rencontré de Québécois eu égard à la forte présence algérienne. Très sollicité par l’assistance, il répondra à toutes les questions même à l’une d’elles qui sonnait comme un reproche. «Pourquoi n’avez-vous pas visité (donc écrit) des pays arabes? Il répondra avec sérénité que lorsque Naguib Mahfoud avait obtenu le prix Nobel de littérature, lui Arezki Metref, journaliste alors à Algérie Actualité, avait demandé à ce qu’il soit dépêché en Égypte pour couvrir l’événement. Face au refus essuyé, il partira avec ses propres moyens pour rencontrer le lauréat du prix Nobel sollicité de toutes parts. C’est ainsi que grâce à une relation, son vœu sera exaucé mais il n’y aura point d’entretien. 
Arezki Metref, qui contribue avec Le Soir d’Algérie, tiendra à évoquer son grand ami le défunt Fouad Boughanem. C’est lui, dira t-il, qui m’avait sollicité en 2004 et depuis ce jour-là, j’y suis avec mes contributions. Ce fut un après-midi bien rempli au cercle Al Amal.
M. Meddeber

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