Placeholder

Rubrique Culture

Danse La troupe chinoise de Chengdu subjugue le public de Aïn Defla

La troupe de danse de la ville de Chengdu (Chine) a subjugué mardi dernier le public de Aïn Defla lors d’un spectacle mémorable animé à la maison de la culture Emir-Abdelkader de la ville en présence de plusieurs familles venues des quatre coins de la wilaya et des régions limitrophes, a-t-on constaté.
Pleine comme un œuf, la salle de spectacle de la maison Emir-Abdelkader s’est assurément avérée trop exiguë pour contenir le flux des admirateurs de la danse chinoise, mais aussi des arts martiaux pratiqués depuis des millénaires dans ce pays.
C’est sous un tonnerre d’applaudissements que les danseuses ont fait leur apparition sur scène pour présenter ce spectacle intitulé : «la fête de l’heureux printemps chinois», devant un public dont ils ne tarderont pas à capter l’intérêt sous l’effet d’une musique originale et d’un féerique jeu de lumière.
Les membres de la troupe se sont merveilleusement appliqués afin de mettre en évidence la danse chinoise classique de la province de Schisuan, synonyme d’ouverture et de tolérance de ce pays. Les prestations n’ont laissé indifférents ni les jeunes ni les moins jeunes, les poussant d’ailleurs à immortaliser ces moments par le biais de leur téléphones portables.
Le clou du spectacle aura été incontestablement la chanson algérienne Goumari, interprétée par une jeune chanteuse chinoise devant un public ébahi. étudiant à Blida de passage à Aïn Defla, Djamel avoue que le spectacle lui a permis de découvrir nombre de facettes de la culture chinoise qu’il ignorait jusque-là.
«Sur internet, j’ai bien évidemment eu à voir nombre de show donnés par des troupes chinoises ainsi que d’autres pays qui y sont proches,  mais les voir tout près de vous, de surcroît avec un public survolté, vous procure un sentiment indescriptible», s’est-il exclamé. Se félicitant des conditions du déroulement du spectacle, le conseiller culturel à l’ambassade de Chine à Alger, Zhang Yi, a relevé la réaction du public de Aïn Defla lequel a «adopté» la troupe de Chengdu de manière rapide.«La réaction du public laisse croire à l’existence, depuis belle lurette, d’une relation chaleureuse et intime entre  les artistes et lui», a-t-il soutenu, se disant persuadé que les moments passés resteront certainement gravés dans la mémoire des spectateurs.Se félicitant de l’amitié «ancestrale» existant entre l’Algérie et la Chine, il a émis le souhait de voir les échanges culturels raffermir les relations entre les deux pays en tout point de vue, notamment dans le domaine du tourisme.
De son côté, le directeur de la culture de Aïn Defla, Hasnaoui Mahmoud, a noté la parfaite communion entre le public et la troupe chinoise, observant que cet état de fait atteste de la place qui échoit à cette grande nation en Algérie. «Quand un artiste s’applique, en donnant le meilleur de lui-même, pour répondre au goût du public, celui-ci ne saura qu’apprécier», a-t-il fait remarquer, soutenant que le public a surtout été marqué par les habits multicolores des danseuses, leur virtuosité, la splendeur des costumes, la magnificence des voix et les subtilités des instruments de musique.
Outre Aïn Defla, cet événement organisé par l’ambassade de Chine en Algérie en collaboration avec le ministère chinois de la Culture et du Tourisme et le ministère algérien de la Culture, s’inscrit dans le cadre d’une tournée comprenant la Maison de la culture de koléa (Tipasa) et l’Opéra d’Alger, rappelle-t-on.

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder