«Contrairement à ce qu’on pense, le tamazight est en voie de disparition», avait-il prévenu. C’était, paradoxalement, au temps où la revendication linguistique amazighe commençait à avoir ses premiers acquis «politiques». Pour cet auteur et militant amazigh, le tamazight risque de disparaître parce que, tout simplement, il n’est pas parlé par ceux qui s’en revendiquent. Dans la foulée, l’écrivain avait expliqué que des familles kabyles, par exemple, parlent le français à leurs enfants. L’arabe, qui a derrière lui la culture de la «redjla» ou du chaâbi, a-t-il ajouté, est appris dans la rue par ces mêmes enfants.
À l’époque, le «zdi moh», ce parler mélange d’arabe et de kabyle (et aussi de français), n’était certainement pas encore apparu à Tizi Ouzou.
K. B.
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