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Rubrique Économie

Santé Le coronavirus affole les marchés mondiaux

Inquiets de la propagation de l'épidémie de coronavirus, les indices boursiers mondiaux vacillaient, hier, lundi, les titres des sociétés exposées à la Chine étant particulièrement touchés.
«Les marchés boursiers mondiaux sont sous pression en ce début de semaine alors que les craintes grandissent quant à la propagation de l'épidémie de coronavirus en Chine», résume Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
La Bourse de New York évoluait en forte baisse dès son ouverture lundi, dans la foulée des autres places de marché mondiales. Vers 14h50 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, reculait de 1,44%, à 28.571,88 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, baissait de 1,74% et le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, cédait 1,36%.
Auparavant, l'indice Nikkei japonais avait lâché 83,67 points (-2,03%) à 23.343,51 points tandis que l'indice élargi Topix avait cédé 1,61% à 1.702,57 points. Les Bourses de Chine continentale et de Hong Kong étaient fermées lundi en raison des congés du Nouvel An chinois.
 Et en Europe, l'ensemble des marchés décrochaient: vers 15h GMT, la Bourse de Paris lâchait 2,55%, celle de Francfort 2,45% et celle de Londres 2,17%.
Les titres des groupes de luxe, très implantés auprès de la clientèle chinoise, étaient particulièrement affectés. A Paris, LVMH, numéro un mondial du secteur, chutait de 3,54% à 401,55 euros, Hermès de 4,61% à 678,20 euros, L'Oréal de 4,25% à 259 euros. A la Bourse de Londres, Burberry dévissait de 4,39% à 2.007 pence.
«Les craintes entourant la crise sanitaire agissent désormais comme un prétexte pour prendre des bénéfices» alors que la valorisation des actions est à un niveau élevé, souligne Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance. Au moins 80 personnes sont mortes en Chine après avoir été infectées par ce nouveau coronavirus, selon un dernier bilan des autorités locales qui multiplient les mesures drastiques pour freiner la contagion tant à l'intérieur qu'en dehors du pays.
Pour l'heure, 13 pays et territoires ont annoncé des cas de contamination par le coronavirus de la famille du Sras depuis sa propagation en décembre à partir de la ville chinoise de Wuhan.
Dans ce contexte, le yen et dans une moindre mesure le franc suisse progressaient face aux autres principales devises, les deux monnaies étant traditionnellement considérées comme des valeurs refuge en période d'incertitude.
 Le yen prenait 0,32% face au billet vert, à 108,93 yens pour un dollar, tandis que le franc suisse gagnait 0,26% à 0,9691 franc suisse pour un dollar, vers 15h GMT.
Les prix du pétrole étaient eux aussi affectés par le virus chinois et son impact sur la demande d'or noir en Chine et dans le monde.
Vers 15h GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 59,70 dollars à Londres, en baisse de 1,63% par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance perdait 1,72% à 53,25 dollars.
AFP

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