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Pas besoin d’être grand sachem pour voir le cataclysme. C’est écrit à l’encre des catastrophes.
Ça se voit comme un disaster film, un de ces films catastrophes dont Hollywood sait faire son beurre.
Le changement climatique est une réalité, qui s’aggrave de jour en jour. Les gens d’une certaine génération, qui ont connu un monde où les saisons avaient leur temps, ont du mal à expliquer aux jeunes d’aujourd’hui comment c’était avant. On savait comment on passait de l’automne à l’hiver et selon les régions du monde, on savait de quoi était faite chaque saison.
La main de l’homme a tout flanqué par terre. Aujourd’hui, on baigne dans le désastre, et l’avenir est plutôt sombre. Prenons une petite séquence d’actualité, quelques jours ou quelques semaines. On mesure sans peine les effets sur la vie humaine. Le tableau est calamiteux.
A Barcelone, la mégapole espagnole, sévit une sècheresse comme on n’en a pas ressenti depuis des lustres. Et, en plus, en plein supposé hiver ! Conséquence immédiate : les six millions d’habitants de la ville sont menacés par la pénurie d’eau.
Au Chili, de gigantesques incendies ont fait déjà des dizaines de morts. Des milliers de personnes perdent leurs maisons et leur travail. En Californie, aux Etats-Unis, des épisodes de canicule alternent avec des inondations.
Partout, l’hiver le plus rigoureux cohabite avec l’été le plus torride. Quelques heures souvent les séparent. Canicules, sècheresses, inondations... Hausse des températures, du niveau de la mer. Les scientifiques ont acquis le savoir nécessaire pour établir le lien entre ces évènements climatiques et le réchauffement global de la planète.
Il y a encore une dizaine d’années, on pensait les effets du réchauffement à moyen terme. Et bien, le changement a démenti ces prévisions. Il est là, désormais, avec, en concomitance, les moyens de changer les choses, de le stopper. Les différents protocoles internationaux, s’ils venaient à être respectés surtout par les grandes puissances industrielles, pourraient contribuer à en amoindrir les effets.
Mais le politique agit… Si, par exemple, un Trump revenait au pouvoir, on repart pour un cycle de catastrophes. Et il n’est pas le seul.
A. T.