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Rubrique L’imparfait du subjectif

Y a-t-il une vie après la présidence ?

Nicolas Sarkozy, l’ex-président français, est de droite. Il l’a suffisamment dit et en a assez fait pour que ça se sache. Il est parvenu à accéder au pouvoir en surfant sur les clichés xénophobes et les peurs de l’étranger qui sont le kérosène de l’extrême-droite. Son mandat a été marqué par une banalisation des idées d’extrême droite, l’attaque de la Libye et l’assassinat de Kadhafi. Cet « exploit civilisationnel », qui a démembré un pays et déstabilisé une région, continue à produire des effets inattendus, notamment ces millions de réfugiés vers l’Europe. Sans compter les casseroles que Nicolas Sarkozy ne cesse de traîner d’un possible financement libyen de sa campagne électorale.
Nicolas Sarkozy, sorte de substrat de la droite décomplexée et matoise, qui ne recule devant rien pour le pouvoir et avance donc dans le sens de la bien-pensance, a su quand même s’éloigner du troupeau sur la question de l’Ukraine. Alors que la grand-messe anti-Poutine réunissait dans les mêmes vindictes tout l’arc républicain français, Nicolas Sarkozy posa un bémol. Et si l’Ukraine ne devait pas rejoindre l’Otan et rester ce tampon indispensable entre la Russie et l’Europe ? Volée de bois vert contre lui. Procès en trahison. Pourtant…
François Hollande, lui, ex-président français, de gauche zaâma, à supposer que le parti socialiste dont il a été le candidat le fût, a rempli un mandat plus calamiteux encore que celui de son prédécesseur. Parti pour combattre la finance, il devint le président des riches, servile à la finance internationale, et sous l’influence du socialiste d’extrême-droite Valls, versa même avec la déchéance de nationalité dans ce que les socialistes historiques ont combattu depuis la naissance de la doctrine, le racisme. La mollesse et l’immobilisme de Hollande ont engendré le macronisme, lequel est en train de creuser un boulevard pour Marine Le Pen.
François Hollande continue à malaxer son caramel mou. Sa carrière post-présidence consiste en l’écriture de bouquins aussi fades que lui, en des conférences et des déclarations à la presse ainsi que des interviews. C’est lors de l’une d’elles qu’il a fait montre de son absolue allégeance aux intérêts des puissants de ce monde. Sans honte, il dénie qu’on puisse rendre hommage aux victimes de Ghaza, alors que les victimes du Hamas du 7 octobre méritent, elles, un hommage.
A. T.

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