Placeholder

Rubrique Monde

Conflit Irano-Américain Chronologie de l’escalade des tensions

Les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis, déjà fortes depuis la sortie de Washington en mai 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien, se sont intensifiées depuis que l'administration Trump a inscrit les Gardiens de la Révolution sur sa liste des «organisations terroristes» en avril 2019.
Liste noire
Le 8 avril 2019, Washington place les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime iranien, sur sa liste noire des «organisations terroristes étrangères». La Force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens, est également placée sur cette liste.
Sanctions 
Le 8 mai, l'Iran décide de cesser de limiter ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi, des mesures prévues dans le cadre de l'accord international de 2015 visant à limiter son programme nucléaire. Un an après le retrait des Etats-Unis de cet accord et le rétablissement de sanctions contre l'Iran, le Président américain Donald Trump impose de nouvelles sanctions.
Drone abattu
La pression monte encore entre Washington et Téhéran après des sabotages et attaques de navires dans le Golfe, imputées à l'Iran, qui dément. Le 20 juin, les Gardiens de la Révolution annoncent avoir abattu un drone américain qui avait «violé l'espace aérien iranien», ce que conteste le Pentagone. 
Le lendemain, M. Trump affirme avoir annulé à la dernière minute des frappes contre l'Iran pour éviter un lourd bilan humain. Le 18 juillet, il affirme qu'un navire américain a détruit au-dessus du détroit d'Ormuz un drone iranien qui s'approchait dangereusement d'un navire américain. Allégations «sans fondement», réagit Téhéran.
Attaques en Arabie 
Le 14 septembre, des attaques contre des infrastructures pétrolières majeures en Arabie saoudite sont revendiquées par les rebelles yéménites houthis soutenus par l'Iran. Téhéran, qui dément, est accusé par Washington mais aussi par Riyad, Berlin, Londres et Paris d'être derrière les attaques.
Le 20, Donald Trump annonce des sanctions contre le système bancaire iranien. 
Troubles en Irak
Le 29 décembre, au moins 25 combattants pro-Iran sont tués près d'al-Qaïm, à la frontière irako-syrienne, dans des raids de représailles américains contre des factions irakiennes soutenues par l'Iran. Depuis plusieurs semaines, des salves de roquettes se sont abattues sur des secteurs où sont basés des soldats et des diplomates américains, attribuées par Washington aux forces pro-Iran.
Le 31, des milliers d'Irakiens, partisans de paramilitaires pro-iraniens, prennent d'assaut l'ambassade des Etats-Unis à Baghdad pour protester contre les raids américains. Donald Trump menace de faire payer le «prix fort» à Téhéran.
Mort de Soleimani 
Le 3 janvier 2020, le puissant général iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, et un dirigeant pro-Iran sont tués dans une attaque aérienne ordonnée par Donald Trump près de l'aéroport international de Baghdad. Le guide suprême Ali Khamenei et le Président Hassan Rohani appellent à venger le décès de Soleimani. Une foule d'Iraniens envahissent les rues du centre de la capitale, scandant «Mort à l'Amérique».
Crise du nucléaire 
Le 5, l'Iran annonce la «cinquième et dernière phase» de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire pris dans le cadre de l'accord de 2015 destiné à limiter son programme nucléaire. Il affirme qu'il ne se sent plus tenu par aucune limite «sur le nombre de ses centrifugeuses».
Missiles iraniens 
Le 8, dans la nuit, l'Iran tire des missiles sur des bases de la coalition internationale abritant des soldats américains en Irak. Peu après ces tirs, un Boeing ukrainien s'écrase après son décollage de Téhéran en direction de Kiev, faisant 176 morts.
Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, Donald Trump annonce de nouvelles sanctions économiques contre la République islamique, mais n'évoque pas de réponse militaire.
Avion abattu par «erreur»
Après avoir nié la thèse selon laquelle l'avion ukrainien aurait été touché par un missile, l'Iran reconnaît le 11 avoir abattu le Boeing 737 par «erreur», l'appareil ayant été pris pour un «avion hostile». 
Les autorités blâment l'«aventurisme américain» pour ce drame.
AFP

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Alger 22 blessés dans une explosion de gaz survenue dans un logement à El-Malha

  3. Économie algérienne 400 milliards USD de PIB dans quelques années

  4. Coupe de la CAF, RS Berkane compte jouer avec le maillot de la "honte" Vers le forfait de l'USM Alger

  5. Alger Démantèlement d'un réseau international de trafic de drogues dures

  6. Temps d’arrêt Le Makhzen est passé par là !

Placeholder