La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat de la presse marocaine (SNPM) ont exigé des autorités marocaines «de faire toute la lumière sur les accusations d'espionnage et de surveillance des journalistes Soulaiman Raissouni, Omar Radi et Imad Stitou», en détention arbitraire pour leurs opinions, réclamant des procès équitables conformément aux normes internationales.
«Depuis les révélations de l'enquête mondiale ‘’Pegasus’’, publiée par le consortium international Forbidden Stories dimanche 18 juillet, la FIJ et le SNPM exigent du gouvernement marocain que toute la lumière soit faite sur les accusations d'espionnage et de surveillance des journalistes qui jettent un vrai discrédit sur le royaume, notamment en termes de liberté de la presse et de liberté d'informer», indique un communiqué conjoint de la FIJ et du SNPM. «La FIJ, première organisation mondiale de la profession représentant 600 000 journalistes dans 150 pays, et son affilié, le Syndicat de la presse marocaine (SNPM) ont pris note des condamnations des journalistes Soulaiman Raissouni (9 juillet), Omar Radi et Imad Stitou (19 juillet)», note, en outre, le communiqué. Relevant que plusieurs zones d'ombre subsistent quant aux procès des trois journalistes, «la FIJ réaffirme que les deux accusés auraient dû comparaître en état de liberté et ne pas être en détention provisoire pendant plus d'une année (Imad Stitou comparaissait libre)».
La FIJ et le SNPM rappellent, à ce titre, «qu'ils ont écrit au roi du Maroc le 15 juin pour qu'une clémence soit accordée aux accusés et ont précisé qu'une démocratie n'emprisonne pas ses journalistes, surtout lorsqu'il y a des possibilités de les placer sous contrôle judiciaire», soulignant qu'ils ont demandé «que cet état de liberté s'applique aux trois journalistes lors du procès en appel».
Le communiqué fait observer qu'à travers la FIJ, ce sont aussi ses 600 000 membres qui attendaient des procès équitables conformément aux normes internationales avec des instructions plus courtes pour les deux parties.
À rappeler que les journalistes marocains, respectivement Soulaiman Raissouni, Omar Radi et Imad Stitou, ont été condamnés par l'autorité judiciaire au Maroc à 5 ans, 6 ans et 6 mois de prison ferme.
R. I./APS
Rubrique Monde
SCANDALE PEGASUS La FIJ et le SNPM exigent des autorités marocaines de «faire toute la lumière»
Multimédia
Les + populaires de la semaine
-
- Sports
- 19:00
- 24-04-2024
Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !
-
- Actualités
- 14:33
- 26-04-2024
Alger 22 blessés dans une explosion de gaz survenue dans un logement à El-Malha
-
- Actualités
- 12:52
- 21-04-2024
Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur
-
- Actualités
- 21:42
- 21-04-2024
Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage
-
- Actualités
- 17:08
- 27-04-2024
Coupe de la CAF, RS Berkane compte jouer avec le maillot de la "honte" Vers le forfait de l'USM Alger
-
- Actualités
- 20:02
- 24-04-2024
Alger Démantèlement d'un réseau international de trafic de drogues dures