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Rubrique Monde

Sahara occidental Le groupe de soutien de Genève déplore le manque de neutralité de l'ONU

Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la prochaine réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental, le 21 avril prochain, les 276 organisations qui composent le groupe de Genève ont indiqué que « le silence persistant observé par le secrétariat de l'ONU (...) montre clairement qu’il n'est pas neutre dans la question de la non-application de la résolution 1514 au Sahara Occidental ». Il déplore notamment le fait que ce silence « favorise la poursuite de l'occupation illégale du territoire par le royaume du Maroc ». 
Le groupe de soutien assure que « deux ans après la démission de l'ancien Président Horst Kohler de son poste d'envoyé personnel, il est clair maintenant pour tout le monde qu'il sera impossible de trouver un diplomate expérimenté et acceptable pour les deux parties au conflit qui pourrait prendre ce poste », faisant savoir que « prolonger indéfiniment la recherche d'une telle personne revient à soutenir l'occupation illégale par le royaume du Maroc ».
Dans ce contexte, il invite le SG de l’ONU « à reprendre immédiatement le processus en invitant les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario), et leurs voisins (Algérie et Mauritanie), en tant qu'observateurs, dans ses bureaux à New York et à faire rapport au Conseil ». 
Les 276 organisations membres du groupe de soutien de Genève lui demandent également de recommander aux membres du Conseil de sécurité l'inclusion d'une composante « Droits de l'Homme », et une composante « État de droit » dans le mandat de la Minurso, et « d’engager sa  responsabilité personnelle dans la conduite de la négociation pour l'organisation d'un référendum libre d'autodétermination pour le peuple sahraoui». 
Elles rappellent que « cela fait maintenant 55 ans que la population autochtone du territoire non autonome du Sahara Occidental attend que le référendum soit organisé sous les auspices de l'ONU ». 
Par ailleurs, le groupe de soutien de Genève affirme que « le peuple sahraoui considère que l'ONU est en partie responsable de la récente reprise du conflit armé au Sahara Occidental ».
R.I./APS

Territoires occupés
Explosion d'une mine dans la voiture d'un civil sahraoui

Une mine terrestre a explosé dans la voiture d'un civil sahraoui aux environs de la région de Nikjir au Sahara Occidental occupé, a indiqué le Bureau de coordination de la lutte anti mines sahraoui (Smaco).
Le bureau a déclaré, dans un communiqué publié jeudi sur son site Web, que « vers 9h du matin, le 14 avril 2021, une mine terrestre a explosé dans un véhicule (type 4X4) à bord duquel se trouvait un civil sahraoui de 28 ans, peu après avoir amené son père dans sa tente à la périphérie de la région de Nikjir, au Sahara Occidental occupé ». 
La même source a ajouté que « l'explosion s'est produite dans la ville voisine de Agrasha Nikjir, où se trouvent la tente, la famille de la victime, et le bétail qui ont miraculeusement survécu à cette explosion mortelle qui a sérieusement endommagé l'avant de la voiture de ce «dernier ». 
La source a souligné que « cette explosion est la troisième du genre en quatre mois environ ». Elle survient en effet quelques mois seulement après que deux incidents similaires ont eu lieu en décembre et janvier derniers, dans la région (Lakriba) à l'est de Birnazran du Sahara Occidental occupé. 
Il est à noter que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a fait preuve d'une grande responsabilité et résolument attachée à ses engagements concernant l'élimination des mines antipersonnel et des munitions non explosées. Alors que le Maroc campe sur son refus de signer le « Traité d'Ottawa » appelé aussi la convention d’Otawa, en lien avec l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et le transfert des mines antipersonnel et la destruction de ces mines, et continuent d'en implanter le long du mur de sable, ce qui représente une menace réelle pour la vie des civils sahraouis non armés. 
Les forces d'occupation marocaines avaient construit un nouveau mur de sable de près de cinq kilomètres à la mi-novembre dans la zone tampon de Guerguerat au sud-ouest du Sahara Occidental, s'étendant jusqu'aux extrémités des territoires mauritaniens, et le long duquel elles ont implanté des milliers de mines et placé du fil de fer barbelé, pour empêcher les citoyens sahraouis d'entrer dans cette zone destinée aux camions transportant, entre autres, des marchandises pillées par le Maroc des territoires sahraouis occupés.
APS

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