Quelques mots pour le dire One, two, three : Palestine free

Le bilan des bombardements sionistes contre les populations désarmées palestiniennes ne sont jamais définitifs. Pour la journée d’hier seulement, l’on a enregistré au moins 40 morts dans les raids de l’aviation à Ghaza. 
Le summum de l’horreur ce sont ces dix membres d'une même famille tués samedi matin dans une frappe aérienne israélienne à l'ouest de la bande de Ghaza. Parmi les victimes, on dénombre 8 enfants et 2 femmes, qui se trouvaient dans leur immeuble de trois étages situé dans le camp de réfugiés Al Shati. Depuis le début de l’agression sioniste lors du viol de l’esplanade des Mosquées à El-Qods, les tueries en masse ont pris une tournure digne d’un scénario catastrophe du dernier conflit mondial. Devant l’indifférence quasi générale. Dans ce climat de « reconquista » sous la bannière de « mort aux Arabes », nulle voix discordante n’a le droit de se faire entendre. L’ambassadeur a cru de son plein droit d’exiger des autorités françaises d’interdire toute marche de soutien aux Palestiniens et donc la condamnation de l’entreprise génocidaire de l’État d’Israël. C’est en France même que le haineux BHL (Bernard Henri-Lévy) y va de sa légitimation de l’appel au meurtre voulant tromper son monde déclarant qu’il s’agit d’une guerre contre le terrorisme, le Hamas palestinien étant son représentant. Terrible raccourci qui témoigne du cynisme d’un des plus grands défenseurs du sionisme, face cachée de l’apartheid. Mais personne n’est dupe car il s’agit ni plus ni moins que de la résistance de tout un peuple quant à sa survie. 
En réponse à tant d’ignominie, une journaliste israélienne souligne que « les jeunes Palestiniens ne vont pas se mettre à assassiner des juifs parce que ce sont des juifs mais parce que nous sommes leurs occupants, leurs tortionnaires, leurs geôliers, les voleurs de leur terre et de leur eau, les démolisseurs de leurs maisons, ceux qui les ont exilés, qui bloquent leur horizon ». 
Les suppôts de cet État sioniste créé de toutes pièces, vont-ils se réveiller à ces vérités ? Mais ils préfèrent le confort de la compromission et ramper devant leurs maîtres du moment. Fort heureusement, les premiers moments de stupeur sont passés comme le montre ce sursaut de conscience des peuples européens libres qui rejettent la soumission de leurs dirigeants. Les interdits de marches sont balayés par le rejet haut et fort, drapeau palestinien brandi, accompagné de clameurs à vous donner la chair de poule… et l’espoir que le crime impuni ne peut perdurer. Cela a constitué un coup de fouet aux consciences occidentales chloroformées par la crainte de puissants lobbies sionistes qui trinquent à la bonne santé de l’État d’Israël et à son image de marque.
Brahim Taouchichet