Crise sanitaire ! L’homme qui a été appréhendé vendredi dernier, seul, sur la rue Didouche-Mourad, à Alger, en train de scander «Dawla madania ! Machi askaria !», a aussitôt été placé sous…
… chloroquine !
Oui ! La vraie sale guerre. Celle que l’on murmure seulement aux JT des chaînes de TV respectables des pays encore plus «respectables». La sale guerre sans images pour des médias pourtant tellement friands d’images, habituellement. La sale guerre des masques, bavettes et matériels de protection contre le coronavirus. Lorsqu’on apprend les coups de Jarnac, les crasses et les tonnes de peaux de bananes que les «Nations Civilisées» se placent mutuellement sous les mocassins, on comprend mieux, chez nous, l’épisode «Aïn-Naâdja». Eh oui ! cette fake news atterrissant sur Facebook comme un ovni, l’autre jour, et qui tentait de nous faire croire que l’aide médicale et sanitaire chinoise envoyée en Algérie avait été «détournée» vers l’hôpital militaire de Aïn-Naâdja. Opération d’intox à double effet Kiss Cool ! D’abord, ici même, en principauté de Dézédie. Pour envenimer le climat entre l’institution militaire et l’opinion. Ensuite et surtout à l’extérieur. Pour empoisonner les liens avec la Chine et évacuer, du coup, la Dézédie du flux d’arrivées des matériels produits en Chine. Nous faire reculer dans la liste des destinations prioritaires, parce qu’amies. Ni une ni deux. Une sale guerre. Une vraie sale guerre. A qui profite-t-elle ? D’abord, une question plus simple : à qui ne profite-t-elle pas ? A nous, pardi ! Maintenant, la question ardue : à qui profite-t-elle cette vraie sale guerre d’intox ? Ben… faut juste voir qui se livre une bataille féroce sur les tarmacs des aéroports du monde, à la livraison des cargaisons de masques. Quelles grandes, très grandes nations se battent comme des chiffonniers pour des lots de millions de bavettes ? Et vous aurez le ou les commanditaires de l’opération «Aïn-Naâdja». Bon ! Ceci résolu, j’ai quoi, ce soir, à la télé-confinement ? Colombo sur TCM ! Mmm ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
