Bon ! Résumons : Macron, Jupiter ? Empereur ? Roi ? Ou tout simplement…
… «Comte» de campagne ?
Ainsi donc, entre les deux «gros» candidats à la re-présidence du MSP, ça a été une… guerre des tranchées. Des témoins imberbes jurent même que les couteaux ont été tirés. Pour bien montrer l’intérêt immeeeeeense que je porte au résultat de cette «élection», l’importance capitaaaaaale, fondamentale, systémique et sismique que j’accole à ce scrutin, je consacre l’intégralité de cette chronique aux… tranchées et aux couteaux tirés. Dans toutes les guerres, les tranchées, les couteaux et jusqu’aux ânes ces dernières heures sont convoqués manu militari, sans que personne leur demande vraiment leur avis dans un conflit qui, au fond, ne les concerne ni de près ni de loin ni de moyenne distance. J’insiste tout d’abord sur le crime écologique que constitue à mes yeux le creusement d’une tranchée pour y mener guerre. De quel droit des belligérants viennent dans un endroit, une prairie, une vallée, un champ, ne s’inquiètent pas de sa nature, de sa destination et de son utilisation – ou pas – et s’emploient de force à y creuser des tranchées ? C’est là une question qui ne figure pas – hélas – dans l’agenda de Zerouati, la ministre de l’Environnement. Je ne la blâme pas vraiment, puisqu’elle a dû elle-même enjamber des tranchées énormes avant de pouvoir accéder à son ministère. Reste le crime écologique. Sous couvert de religion, et surtout sous couvert poilu, des islamistes ont guerroyé dans des tranchées qu’ils ont prises sur le domaine public, qu’ils ont creusées sans autorisation de l’APC ni de la filiale Massage «Amont» et «Aval» de Sonatrach. Plus grave, pour mener cette guerre, ils ont tiré des couteaux. Je sais les Frères musulmans prêts à tirer sur tout ce qui bouge, à tirer tout ce qui se présente à eux, mais des couteaux ? M’enfin ! A l’heure du numérique, de l’intelligence artificielle, des robots ménagers et de la télémédecine, nos intégristes en sont encore à tirer de malheureux couteaux dans des tranchées en carton-pâte. C’est là, à ce niveau de l’histoire que je devais intégrer les ânes. Mais j’ai épuisé le nombre de lignes attribué à cette chronique. Je me contente donc de tracer avec ma fourchette des raies dans ma purée. J’ai dit et écrit «avec ma fourchette». Pas avec mon couteau, aghyoul ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
H. L.