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Rubrique Pousse avec eux

Lettre aux adorateurs de leur bourreau !

- T’as vu ? Les Chinois vont construire un hôpital géant en 10 jours ! 
- Pfuit ! C’est rien, ça ! Nous, en 9 jours chrono, on peut décimer toutes les chauves-souris de la planète !
- ???

Bon ! Puisque la mode est aux parallèles, je ne vais pas m’en priver aujourd’hui. Plutôt deux fois qu’une. Lorsqu’une ou un démocrate exige que l’on restitue à Ali Benhadj sa liberté de parole, d’action et de mouvement, c’est comme si l’on demandait à un rescapé d’Auschwitz-Birkenau, vivant paisiblement ses derniers jours, d’accrocher soudain au-dessus de son lit le portrait d’Adolphe Hitler ! Eh ouais ! Ça gêne, comme comparaison ? Tant pis, je continue. Dans une marche du vendredi, les femmes et les hommes qui reprennent à s’en époumoner des slogans appelant à « laisser enfin tranquille Alilou et à lui accorder sa citoyenneté pleine et entière » savent-ils tous que le même « Alilou » une fois « libéré » reprendra ce qu’il a toujours fait : transmettre aux maquis des lettres dans lesquelles il détaille les mesdames et les messieurs à zigouiller en priorité ? Parce qu’à la fin, faut arrêter de nous prendre pour un troupeau de moutons attendant sagement l’Aïd et le sacrifice ! Benhadj est à la démocratie ce que Hermann Göring — cerveau de la solution finale — a été pour l’amour entre les peuples et la cohabitation des races ! Car oui ! Benhadj, je le réécris au cas où des âmes sensibles douteraient de mon encre, Benhadj avait, dans son projet assumé et déclaré publiquement, la solution finale dont les sacrifiés auraient été les démocrates. Je vous renvoie à cette interview mémorable qu’il avait donnée à un être cher à mes yeux, aujourd’hui disparu, feu Fouad Boughanem, dans les colonnes d’Horizons où j’ai eu cet insigne honneur de rencontrer pour la première fois Fouad. Dis encore plus crûment : Benhadj prônait la suppression, la liquidation physique d’une partie de la population algérienne ! Visiblement, il est encore nécessaire aujourd’hui, en 2020, de le répéter à ceux qui brandissent son portrait en guise de « forme de lutte démocratique ». Ben … non ! Partout à travers le monde, cette entité monstrueuse, cette chose à laquelle je n’arriverai jamais à accoler le qualificatif d’« humain », serait mise en éloignement permanent de la communauté. Parce que ne voulant, ne rêvant, ne fantasmant et ne pouvant vivre que dans cette optique, celle de la solution finale. Libre à ceux qui veulent finir en savons ou en peignes dans un camp ! Moi, j’ai choisi le mien, de camp. Celui de la liberté des hommes, au détriment éternel des bêtes malfaisantes. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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