La commission chargée de la lutte contre les maladies à transmission hydrique a enregistré, durant cet été, 117 cas d’hépatite virale à Blida.
Un chiffre d’autant plus inquiétant si l’on s’en tient à la cause qui n’est autre que l’eau. Si toutes les mesures sont prises pour que l’eau du robinet soit propre à la consommation, il n’en demeure pas moins que certaines personnes continuent à faire fi des mesures d’hygiène en consommant des eaux de provenance douteuse comme celles des bâches à eau ou celles achetées dans des réservoirs qui sont loin d’être entretenus régulièrement.
Il a été également enregistré 91 cas d’intoxication alimentaire durant ces derniers jours. Il s’agit de cas individuels, nous dit-on, mais le risque reste patent car l’intoxication alimentaire demeure une maladie aux conséquences très graves. Pour lutter efficacement contre cet état de fait, la commission de wilaya chargée de la lutte contre les maladies à transmission hydrique s’est renforcée d’éléments de la police et de la gendarmerie, lesquels veilleront au respect des normes d’hygiène. Cette commission aura également pour prérogative de dresser des P-V à ceux qui entravent ces mesures. Le cas des 200 personnes atteintes de choléra et qui a fait 7 morts l’été dernier, est toujours vivace dans les esprits, d’où une vigilance accrue est plus que nécessaire pour éviter le retour des épidémies.
Et pour pallier ces épidémies, une enveloppe financière de 500 millions de centimes a été débloquée par la wilaya de Blida au profit des APC pauvres, pour l’achat de chlorure de chaux destinée à désinfecter les réservoirs d’eau et autres sources hydriques.
M. B.
