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Rubrique Régions

Bouira Des caméras de surveillance pour la sécurité du citoyen

« La Direction générale de la Sûreté nationale a pris acte de la correspondance faisant part de la demande des citoyens d’Ath Leksar pour l’implantation d’une Sûreté urbaine au niveau du chef-lieu de leur commune .» C’est en ces termes que le chef de Sûreté de la wilaya de Bouira, Kamel Ben Amirouche, qui a organisé ce jeudi une conférence de presse pour présenter le bilan annuel des activités des différents services de la Sûreté de wilaya, a répondu à la question de connaître les suites données à la revendication exprimée récemment par la population de la ville de Zriba, chef-lieu de la commune d’Ath Leksar, qui demandaient, comme cela a été fait par la population de la commune voisine d’El Esnam, l’implantation d’une Sûreté urbaine.
En effet, au niveau de la daïra de Bechloul, une Sûreté de daïra est implantée dans le chef-lieu communal, alors que les autres communes de la daïra possèdent uniquement des brigades de gendarmerie. Aussi, et c’est parce que les missions du corps de la gendarmerie sont hors du périmètre urbain, des chefs-lieux des communes de cette daïra se sont retrouvées dans une insécurité criante, avec une délinquance juvénile inquiétante et la prolifération de la drogue et du proxénétisme. Aussi, face à cette situation, la commune d’El-Esnam, et à la demande de sa population dont le rapport avec le corps de la gendarmerie est très tendu depuis les événements du Printemps noir 2001, a finalement été dotée d’une Sûreté urbaine et, du coup, le chef-lieu a retrouvé une certaine quiétude.
Récemment, ce sont les populations de la commune d’Ath Leksar, commune située à 20 kilomètres au sud-est de Bouira et au sud du chef-lieu de daïra de Bechloul, qui ont exprimé le vœu de voir une Sûreté urbaine de la police implantée au niveau du chef-lieu communal afin de faire régner l’ordre et mettre fin à l'impunité des délinquants de tous bords qui agissent en plein jour, surtout les dealers, vendeurs de psychotropes et autres drogues de toutes sortes, ainsi que les boissons alcoolisées. Des fléaux sociaux qui ternissent l’image de la ville et perturbent la quiétude des citoyens.
Une revendication que le chef de Sûreté de wilaya annonce avoir été prise en charge puisque la DGSN, qui est saisie de cette question, a promis de prendre en charge cette revendication légitime de la population dans les plus brefs délais. Et ce, en partant du principe de la sécurité du citoyen, dont la police fait sa première mission, avec le slogan « La police au service du citoyen et du pays », alors qu’auparavant, la police était connue uniquement sous le côté répressif qui agit surtout contre la criminalité sous toutes ses formes.
Toujours dans le cadre de la sécurité des personnes et des biens, le chef de Sûreté de wilaya a annoncé l’installation prochaine de plus de caméras de surveillance au niveau des grands centres urbains de la wilaya pour mettre fin aux agissements des criminels et rendre efficaces les interventions dans le cadre de la protection du citoyen et de ses biens. Cependant, en 2017, l’ex-chef de Sûreté avait annoncé l’installation de plus de 1700 caméras de surveillance au niveau des grands centres urbains de la wilaya comme Bouira, M’chédallah, Lakhdaria, Sour-el-Ghozlane et Aïn Bessem. Mais depuis aucune information n’est venue confirmer l’installation de ce premier quota de caméras de surveillance.
Concernant des données chiffrées, il ressort que durant l’année 2019, au chapitre drogues et psychotropes, les services de la police judiciaire, à travers la Sûreté de wilaya et les 11 Sûretés de daïra, et ses 6 Sûretés urbaines et extra-muros, ont traité 229 affaires liées à la drogue et aux psychotropes. Au total, 266 personnes étaient impliquées dans ces affaires, la quantité récupérée s’élevait à 950,8791 g de cannabis, 2 830 cachets psychotropes, et 20 bouteilles d’alcool.
Cependant, et c’est parce que la drogue et la consommation de psychotropes font des ravages en milieu scolaire et c'est parce que des informations nous parviennent au quotidien sur ces élèves qui consomment des drogues fortes pendant les récréations, un fléau qui touche les deux sexes, nous avons voulu savoir quelles sont les mesures prises par les services de police pour mettre fin à ce fléau, ou du moins, atténuer son ampleur, mais le chef de Sûreté de wilaya nous a laissés sur notre faim. En effet, d’abord, il nous annonce que vu la franchise scolaire, les éléments de la police ne peuvent agir à l’intérieur des établissements ; ensuite, l’intervention des policiers à l’extérieur des établissements scolaires se fait à la demande des parents d’élèves et des responsables des établissements scolaires. Cela, avant de déclarer que dans la wilaya de Bouira, aucune affaire dans ce cadre n’a été traitée par ses services.
Le chef de Sûreté s’est contenté de rappeler les multiples actions de sensibilisation menées en milieu scolaire contre ce fléau. Des actions qui restent pour le moment insuffisantes puisque des cas d’agression des enseignants et autres personnels administratifs par des élèves sous l’effet de la drogue, à l’échelle nationale, sont légion.
D’autres sujets liés aux différentes interventions des éléments de la police ont été abordés lors de cette conférence.
Y. Y.

 

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