Plusieurs dizaines de
citoyens de la localité de Nessis, située à 8 kilomètres à la sortie
ouest de la commune de Bouira, se sont déplacés hier vers le siège de la
direction du transport pour s’insurger contre l’absence de moyens de
transport vers leur localité.
Sur place, des pères de famille en colère racontent leur calvaire. En faisant des calculs chez moi, je me vois acheter des pommes de terre à 100 dinars.
Pour regagner ma localité une fois chargé et ne pouvant plus marcher à pied sur près de 3 kilomètres qui séparent la RN8 de notre localité, je me vois obligé de louer un clandestin à 300 dinars. Ç’en est trop, vraiment trop !» s’insurge l’un d’eux. Un autre ajoute : «Nous voulons un transport en commun qui desservira notre localité comme toutes les autres localités et villages de la wilaya».
Après plus d’une heure de rassemblement, le directeur du transport a reçu une délégation de villageois et leur a expliqué que dans les faits, la direction du transport a octroyé des autorisations pour la ligne Bouira – Nessis, pour 5 transporteurs de voyageurs.
Après avoir constaté, suite à ce rassemblement, que ces transporteurs ne font plus cette ligne et que ceux-ci reviennent à mi-chemin en ne quittant pas la RN8, alors que la localité est située à 3 kilomètres au nord, le directeur du transport a décidé de convoquer dès l’après-midi d’hier ces 5 transporteurs en les traduisant devant la commission des sanctions pour savoir pour quelles raisons ils refusent d'aller jusqu’à cette localité. «Ces transporteurs, selon les dires du directeur du transport, seront verbalisés et la commission verra la suite à donner à ce problème» nous dira un villageois qui a assisté à la réunion.
Cela étant, selon les villageois que nous avons rencontrés sur les lieux hier aux environs de
11 heures, le directeur du transport est très clair et aurait promis de prendre en charge les doléances de ces villageois au sérieux et dès ce mercredi, des solutions seront trouvées à ce problème. Vers midi, les villageois ont quitté les lieux dans un calme total.
Y. Y.
Sur place, des pères de famille en colère racontent leur calvaire. En faisant des calculs chez moi, je me vois acheter des pommes de terre à 100 dinars.
Pour regagner ma localité une fois chargé et ne pouvant plus marcher à pied sur près de 3 kilomètres qui séparent la RN8 de notre localité, je me vois obligé de louer un clandestin à 300 dinars. Ç’en est trop, vraiment trop !» s’insurge l’un d’eux. Un autre ajoute : «Nous voulons un transport en commun qui desservira notre localité comme toutes les autres localités et villages de la wilaya».
Après plus d’une heure de rassemblement, le directeur du transport a reçu une délégation de villageois et leur a expliqué que dans les faits, la direction du transport a octroyé des autorisations pour la ligne Bouira – Nessis, pour 5 transporteurs de voyageurs.
Après avoir constaté, suite à ce rassemblement, que ces transporteurs ne font plus cette ligne et que ceux-ci reviennent à mi-chemin en ne quittant pas la RN8, alors que la localité est située à 3 kilomètres au nord, le directeur du transport a décidé de convoquer dès l’après-midi d’hier ces 5 transporteurs en les traduisant devant la commission des sanctions pour savoir pour quelles raisons ils refusent d'aller jusqu’à cette localité. «Ces transporteurs, selon les dires du directeur du transport, seront verbalisés et la commission verra la suite à donner à ce problème» nous dira un villageois qui a assisté à la réunion.
Cela étant, selon les villageois que nous avons rencontrés sur les lieux hier aux environs de
11 heures, le directeur du transport est très clair et aurait promis de prendre en charge les doléances de ces villageois au sérieux et dès ce mercredi, des solutions seront trouvées à ce problème. Vers midi, les villageois ont quitté les lieux dans un calme total.
Y. Y.
