A Guelma, les alertes de canicule se succèdent en même temps que « l'état de santé des personnes vulnérables s'altère », comme le souligne un praticien spécialiste en médecine interne exerçant dans le secteur privé.
Ce week-end dans la matinée, le mercure affichait déjà 40 degrés à 9h30, difficile de respirer pour les personnes âgées, présentant notamment des maladies chroniques.
L'atmosphère devient de plus en plus étouffante dans cette ville, en raison des fortes chaleurs. Quels effets sur la santé des riverains ? Le même médecin interniste, nous répond : « C'est compliqué, surtout pour les personnes fragiles, comme les insuffisants respiratoires chroniques. Il faut mettre en place un dispositif qui facilite les admissions des patients aux urgences lors des pics de chaleur.»
Ces malades présentent généralement des problèmes cardiaques ou respiratoires, parfois graves, «le retard dans leur prise en charge constitue vraiment un risque accru», enchaîne-t-il. Aussi, ce praticien spécialiste confirme que « lors de températures extrêmes, la fonction respiratoire est affectée, et donc quand on est vulnérable, c'est plus compliqué, surtout pour les asthmatiques».
Les conséquences sanitaires des fortes chaleurs, devenues courantes ces dernières années à Guelma, nécessitent une préparation à d’éventuelles pics de chaleur : avant l’été. «Il faut établir des recommandations, sous forme de messages et conduites à tenir en matière de protection individuelle et collective à destination des riverains, notamment les personnes fragiles telles que les sujets âgés, les enfants et nourrissons», estiment les spécialistes.
Face à la chaleur caniculaire qui sévit particulièrement à Guelma, ces derniers temps, les professionnels de la santé alertent sur les risques sanitaires.
Faut-il mettre en place un dispositif de «mise en garde et d’actions» et de «mobilisation maximale»?
Noureddine Guergour
