4e session de l’APW de l’année 2018 Le dossier de la DJS au menu

Les 39 élus qui composent  l’ossature de l’APW auront à débattre et approuver, mardi prochain, le dossier délicat de la Direction de la jeunesse et sports (DJS), et ce, lors de la 4e session ordinaire de l’année 2018. Une session décalée de deux semaines à cause d’un programme chargé des membres de l’exécutif et d’événements nationaux.
Selon des indiscrétions de certains membres de cette institution, «cette session risque d’être explosive à cause des multiples retards que connaissent plusieurs projets de ce secteur névralgique  et sensible en cette période où beaucoup de jeunes sont à la recherche de stades et d’aires de jeux». 
Des jeunes livrés à eux-mêmes, qui sont laminés et font face à la déferlante de la consommation exponentielle des psychotropes de toutes sortes. Il y a, pratiquement,  feu en la demeure. «Nous allons mettre à nu ce secteur qui consomme des sommes faramineuses sans impacts réels sur le terrain. Certes, les pouvoirs publics ont lancé plusieurs opérations de réfection des stades et de réalisation de dizaines d’autres stades de proximité. Malheureusement, nous assistons à des retards incommensurables dans l’achèvement de ces projets. On ne peut se voiler la face», ont ajouté nos interlocuteurs. Dans le même sens, nos interlocuteurs ont évoqué, pêle-mêle, «le dossier de la gestion de certains organismes affiliés à cette direction dont entre autres les auberges de jeunesse». 
Quoi qu’il en soit, croisons les doigts pour que les membres de cette auguste institution ne se dérobent pas de leurs responsabilités, à la dernière minute, comme c’est souvent le cas.  Les jeux des équilibristes et autres intérêts dissimulés sont ravageurs.

Un mariage collectif pour 61 couples
La salle des fêtes de l’hôtel Le Moulin, sis dans la ville d’El Kala, a abrité un événement spécial et haut en couleur, dans la soirée de jeudi dernier. Il s’agit d’un mariage collectif au profit de 61 couples de condition modeste. Ce mariage organisé et coordonné par plusieurs directions dont entre autres et en particulier, celles des affaires religieuses et de la culture a vu la présence d’une foule nombreuse et hétéroclite.
Chaque couple s’est vu offrir un chèque de 20 millions de centimes, un téléviseur, un réfrigérateur et une cuisinière. Des dons offerts par des chefs d’entreprises, des bienfaiteurs, dont un grand nombre dispose d’un plan de charge au niveau de plusieurs directions. La soirée a été animée par plusieurs groupes folkloriques et par des humoristes. Au-delà de son caractère solidaire et humaniste, cette initiative est une perpétuation de l’Etat providence et de l’assistanat à outrance. C’est, par ailleurs, l’ouverture d’une brèche qu’il serait difficile de colmater et que beaucoup de jeunes vont exploiter pour réclamer, eux aussi, d’être pris en charge pour ce volet du mariage.
D. A.