L’Algérie a célébré ce samedi 14 mars la Journée nationale des personnes handicapées, instaurée depuis 2002 à la faveur d’une loi relative à la protection et à la promotion des personnes à mobilité réduite.
Souvent marginalisée, cette catégorie sociale vulnérable souffre de problèmes d’insertion éducative et professionnelle.
En cette occasion, la wilaya de Mostaganem a organisé ce samedi une cérémonie animée par la Direction des affaires sociales et de la solidarité (DAS).
Cette rencontre a été une bonne occasion pour évaluer la situation des handicapés dans la wilaya.
Nombreux sont les handicapés qui ne sont pas insérés pleinement dans la société par le biais d’un emploi permanent et stable. Ils ne sont bénéficiaires que de l’allocation du handicapé, qui est de 4 000 DA.
Ce 14 mars nous renvoie continuellement à l’exclusion et à la souffrance de cette frange de la population. Pourtant, il existe un décret portant garantie d’un taux de 1% de postes d’emploi au profit des personnes handicapées.
La plupart des handicapés moteurs dont les membres supérieurs sont valides exercent dans le commerce informel. C’est le cas de M. Mohamed, 39 ans qui, depuis plusieurs années, possède une table qui lui sert de support pour vendre des cacahuètes. Un autre vend des cigarettes et certains se sont transformés en gardiens de parkings.
Quelques-uns ont choisi le sport pour vaincre l’oisiveté et le mal-vivre en pratiquant le basket-ball sur fauteuil roulant.
Il est à souligner, enfin, que les handicapés à Mostaganem ne trouvent même pas de passages aménagés au niveau des entrées des immeubles, administrations, banques et autres institutions publiques et les exemples sont nombreux.
A. Bensadok
