Au niveau de l’ensemble du territoire national, les
différentes directions de l’éducation ont communiqué le nombre des
nouveaux inscrits pour l’année scolaire 2018-2019.
«La rentrée s’est faite dans de bonnes conditions», nous rappelle-t-on
chaque année. Enfin, là n’est pas le problème. On sait, d’après les
chiffres avancés, que ce sont des milliers d’élèves qui ont regagné les
bancs d’école. Sauf que l’on oublie comme à l’accoutumée de donner un
chiffre sur ceux qui sont restés sur le bord de la route. Ils sont
combien ces exclus du système scolaire. Personne ne le saura. il n’y
aura pas de statistiques ni d’analyse pour expliquer cette forme d’échec
qui alerte sur le danger de ces adolescents livrés à eux-mêmes sans
prise en charge ni une quelconque orientation.
Aucune étude n’est faite pour expliquer l’échec scolaire comme cela se faisait à chaque fin d’année scolaire ; pour éviter aux exclus les dangers de la rue. Il faut tout de même savoir que ceux qui échouent ne sont pas forcément des cancres comme on peut le penser, il y a d’autres raisons. Parfois, c’est les parents qui ne peuvent subvenir aux besoins d’une scolarisation devenue de plus en plus difficile, notamment en milieu rural.
Nous citerons le cas d’un père de famille qui habite la campagne et qui s’est vu contraint de faire un choix douloureux sur les quatre enfants scolarisés. seuls deux d’entre eux ont pu rejoindre l’école ; «avec un salaire de 25 000 da, je ne peux subvenir à leurs besoins, si cela ne tenait qu’aux frais des fournitures scolaires, je peux encore faire des sacrifices mais le transport est très cher et il n’y a pas un système d’abonnement ou de réduction chez les transporteurs privés». Ceci est une réalité et ce problème se pose davantage dans les zones rurales où l’échec scolaire est important.
Rencontrée dans une grande librairie qui offre des réductions, une grand-mère accompagnée de sa petite-fille, inscrite en 2e année primaire, a réglé une simple facture de fournitures de 3 000 DA, «alors que peut faire un smicard pour faire face à deux enfants» ? nous fait-elle remarquer. Il faut aussi souligner, que les prix des fournitures ont augmenté par rapport à l’année dernière. On ne le rappellera jamais assez : la scolarisation est obligatoire, certes, faut-il encore avoir les moyens pour s’acquitter de ce devoir. Les temps sont difficiles et malheureusement même les actions de solidarité deviennent de plus en plus rares. Selon un chiffre donné récemment, plus de 500 000 élèves, à l’échelle nationale ne sont plus scolarisés.
La formation professionnelle reste l’unique solution, mais la majorité préfère les petits boulots pour survivre et ne plus être une charge pour leurs parents. Triste réalité.
M. Zenasni
Aucune étude n’est faite pour expliquer l’échec scolaire comme cela se faisait à chaque fin d’année scolaire ; pour éviter aux exclus les dangers de la rue. Il faut tout de même savoir que ceux qui échouent ne sont pas forcément des cancres comme on peut le penser, il y a d’autres raisons. Parfois, c’est les parents qui ne peuvent subvenir aux besoins d’une scolarisation devenue de plus en plus difficile, notamment en milieu rural.
Nous citerons le cas d’un père de famille qui habite la campagne et qui s’est vu contraint de faire un choix douloureux sur les quatre enfants scolarisés. seuls deux d’entre eux ont pu rejoindre l’école ; «avec un salaire de 25 000 da, je ne peux subvenir à leurs besoins, si cela ne tenait qu’aux frais des fournitures scolaires, je peux encore faire des sacrifices mais le transport est très cher et il n’y a pas un système d’abonnement ou de réduction chez les transporteurs privés». Ceci est une réalité et ce problème se pose davantage dans les zones rurales où l’échec scolaire est important.
Rencontrée dans une grande librairie qui offre des réductions, une grand-mère accompagnée de sa petite-fille, inscrite en 2e année primaire, a réglé une simple facture de fournitures de 3 000 DA, «alors que peut faire un smicard pour faire face à deux enfants» ? nous fait-elle remarquer. Il faut aussi souligner, que les prix des fournitures ont augmenté par rapport à l’année dernière. On ne le rappellera jamais assez : la scolarisation est obligatoire, certes, faut-il encore avoir les moyens pour s’acquitter de ce devoir. Les temps sont difficiles et malheureusement même les actions de solidarité deviennent de plus en plus rares. Selon un chiffre donné récemment, plus de 500 000 élèves, à l’échelle nationale ne sont plus scolarisés.
La formation professionnelle reste l’unique solution, mais la majorité préfère les petits boulots pour survivre et ne plus être une charge pour leurs parents. Triste réalité.
M. Zenasni